
Je vous le dit tout de suite, ça vaut la peine d’aller voir ma vidéo en bas… Sauf si vous ne voulez pas de spoiler et que vous voulez visiter le musée au Japon sans rien savoir d’avance.
Teamlab Borderless, c’est un musée d’art numérique. En gros, un paquet de projecteurs et quelques écrans LED mis ensemble dans d’immenses pièces pour projeter de l’art.
C’est difficile à représenter en photos parce que c’est assez sombre à des places.
Au début, j’ai pensé que c’était « seulement » quelque chose comme on a eu à Montréal – l’expo sur Magritte. J’avais trouvé ça intéressant, mais ça avait, à mon avis, manqué de documentation et de contexte.
Donc ici en entrant, c’est similaire, c’est une grande pièce avec des projections sur les murs, mais après, c’est disons… gros budget. Gros budget matériel, gros budget « taille des pièces », gros budgets « ayoye ils en ont passé du temps à faire ces arrangements avec des artistes.
Donc on se promène de pièce en pièce, des fois on se perd, on revisite une pièce où on est déjà allé (mais le contenu a changé). C’est vraiment hot.

Cette pièce c’est « crystal universe », c’est plein de longues bandes de LED qui tombent du plafond (ça doit coûter une fortune) et après, ils jouent les couleurs pour faire des effets. C’est vraiment cool, mais aussi complètement buzzant.

On peut participer au moment avec leur application: on peut choisir ce qui sera affiché après la séquence courante.

Gros coup de coeur.
Partout après, les murs sont recouverts de scènes qui défilent avec de la musique (que vous n’entendrez pas à force de seulement regarder ces images).


Ce qui suit était assez malade. Étourdissant un peu, très immersif et de l’endroit où on nous demande de regarder – quelqu’un est là en permanence pour nous dire de ne pas avancer plus loin qu’un endroit précis – la pièce semble tourner… Une chance que je suis pas en lendemain de veille parce que ça irait pas bien.

Ce qui est cool c’est que dans beaucoup de pièces il y a des diffuseurs d’odeurs et ça sent super bon… ça, ça pourrait être un concept utilisé dans énormément d’établissements.
Dans une autre pièce, il y a des projections de dessins de poissons que les gens peuvent faire, j’ai vraiment trouvé ça original. J’avais vu quelque chose du genre à la bibliothèque de Calgary mais ici, gros budget, tous les murs sont couverts.
Il y en a des originaux, à un moment donné j’ai vu un requin passer avec un bras ensanglanté.


Ça c’est pas super clair mais c’est plein de rails du plancher au plafond et des genre de boules de bowling qui s’illuminent.

Avec l’application, on voit le détail des oeuvres qui sont près de nous.
J’vous l’dit, à l’exposition Magritte, on avait une petite intro sur une télé en entrant et c’était tout. Il me semble qu’avec un site web ou une application, ça aurait amélioré l’expérience de beaucoup…

Dans cette pièce, l’oeuvre change de forme si on y « touche » et il y a une petite montée au fond où les enfants vont glisser et où les adultes se demandent pourquoi ils se sont assis là parce que c’est dur se relever.

Une salle avec des grosses boules de noël (mais toute la pièce au complet).

Ici c’est la même pièce que tantôt, on voit bien que les traits s’ouvrent autour des jambes de certaines personnes (y’a des limites technologiques quand même à faire plus que ça…)

En quittant, les gens qui ont fait un poisson peuvent payer et repartir avec leur oeuvre sur des t-shirts, sacs ou autres. Cool concept!

Teamlab Borderless est dans un endroit qui semble assez huppé puisqu’il y avait des magasins Cartier, Bvlgari (Bulgari?), etc. Je trouvais ce point de vue assez beau avec la courbe, la couleur de l’asphalte, le bâtiment spécial, le gratte-ciel.
D’ailleurs, gratte-ciel, je me demande bien qui a trouvé le nom. Touche-ciel serait mieux peut-être, ou un bâtihaut au lieu d’un bâtiment? En tout cas.

Dans le métro, pas besoin de traducteur pour savoir que ça dit
« Ne mets pas ton doigt à la jonction de ton plâtre dans la porte si tu as le doigt plâtré »
Je suis rendu bon de même en japonais. Appelez-moi si vous avez besoin de traduire quelque chose d’imagé.

Les pompes des stations services ici sortent du toit de la station. Je trouvais que c’était digne de mention. J’imagine que l’objectif c’est de prendre moins d’espace, mais je ne suis pas certain que c’est atteint tant que ça.

Ça, ça en prendrait pas mal plus pour améliorer le look du centre-ville de Montréal. Le hic, c’est que jour 2, le tout serait probablement vandalisé et défait, mais pas ici parce qu’il y a des règles.

Surtout, c’est que les gens respectent les règles…

On est allé magasiner chez Loft. C’est un depaato (grand magasin – department store).

Je pense que toutes les photos viennent de chez Loft mais on a peut-être fait d’autres places alors ne m’en tenez pas rigueur si je me trompe.
Ici, ils savent que c’est important un pommeau de douche, assez pour te le montrer en démonstration dans le magasin.

On peut acheter des petites consoles vintages pour jouer à notre jeu préféré…

On vit dans le futur! Et dans le futur, le vieux stock reprend vie aux prix d’antan multiplié par 5!

Ce concept de mini arcade pour la Nintendo Switch est cool en théorie (en pratique, j’imagine qu’on l’essaie 1-2 fois et on se tanne).

J’ai compris aujourd’hui que c’était pratique finalement ces petits ventilateurs. Et ça, grace à Loft et Don Quijote où j’ai pu les essayer! Ça crache pas pire fort et quand il fait chaud dehors et que tu ne veux pas que ton maquillage de cosplay dégouline, c’est un must.
Y’en a même un modèle que tu n’as pas à tenir, qui tient dans ton cou! Ou d’autres pour ton cellulaire, pour quand t’es en train de pitonner avec tes pouces et que tu peux pas tenir ton ventilateur.

Besoin d’un doigt pour enlever une tension dans le dos? On n’est jamais mieux servi que par soi même. Il manquerait juste de pouvoir mouler son propre doigt pour le placer à l’extension du bout de la tige.

J’ai demandé à Sarah qu’elle m’explique ceci et la seule explication c’est « si jamais tu veux avoir un bec de canard ou de chien ». Comme quoi, les bibliothécaires ne connaissent pas tout.

Ça j’vous dirais que j’aurais le goût d’en ramener un.
Tu mets ta main ou ton pied et ça fait un massage. Ça serre un peu comme une machine pour prendre la pression artérielle. Ça serre de façon contrôlée et c’est assez agréable finalement!
En plus, quand tu changes de mode, ça fait un bruit de miaulement de chat. 120$.

J’ai voulu voir le futur, mais le futur manquait de batterie alors j’ai dû revenir au présent. Ah mais sans batterie j’ai pu voir que ça allait être bin difficile pour la CAQ de rentrer, ils sont mieux d’envoyer pas mal de chèques dans des enveloppes Interac brunes d’ici les élections.

Ensuite on est allé au Nintendo Store, dans un bâtihaut qui abrite abrite probablement aussi la marque Timberland.


Il n’y avait pas grand chose à mon avis, mais des fois c’est le fun d’aller voir qu’il n’y a pas grand chose.


C’est comme arrangé avec le gars des vues mais il y a un magasin SEGA à côté.


Dehors on est tombé sur un magasin où ils vendent plein de petits costumes pour animaux. Aucune chance qu’on mette ça à nos chats, mais c’est drôle pareil.



Le magasine se poursuit!
Chez
Don don don don, don qui… don qui-joteeeeee

Vous me remercierez plus tard pour le ver d’oreille.
Dommage que ces Kit Kat coûtent 20$, parce que c’est clair que c’est bon. Ça reste que c’est bien juste des maudites Kit Kat.

Item utilisé quotidiennement par Sarah depuis qu’on est arrivé. Par contre, je pourrais dire que c’est pas tout à faire « feel refreshed and light even after walking a lot », c’est plus comme « t’aide à marcher un peu plus le lendemain ».

Non merci. Moi manger des pattes poilues…

Pas pire hein? Surprenant? Si vous n’aimez pas ça, c’est parce que je suis toujours trop en avance dans la mode et des fois ça choque.

J’avais ça un Monchhichi quand j’étais petit! J’ai aussi sucé mon pouce longtemps. D’après-moi ça n’a pas été étudié en profondeur mais il y a peut-être un lien causal.

Ici, c’est pas les costumes d’halloween nécessairement, mais peut-être.

Ici, c’est probablement plus des costumes d’halloween.

Erreur de débutants à propos du Tax Free.
Ici, on peut acheter des choses dont le total est de plus de 50$ et sauver la taxe de 10%. C’est pas tant que ça, mais c’est gratis alors pourquoi pas.
On a pris des choses chez Don Quijote qui totalisaient 68$. On est passé à la caisse du Tax Free, j’ai donné mon passeport et là magie: on sauve 6.80$.
On nous redonne notre stock dans des sacs scellés comme au Duty Free de l’aéroport et on quitte.
Mais… pourquoi sceller ces sacs?
Des recherches plus tard nous indiquent que c’est pour pas qu’on vende le stock localement (et ainsi on se ferait un potentiel profit rapide de quelque chose entre 1% et 10% sans travailler).
Donc là, on ne peut pas utiliser nos achats, sinon il faut payer les taxes dessus à l’aéroport mais il parait que c’est compliqué.
Alors le mieux c’est de garder ça dans les sacs et les montrer au douanier quand on passe à l’aéroport.
Mais… vu qu’on met ça dans nos valises en soute, ça dit qu’on doit les avertir qu’on va faire ça pour qu’ils puissent valider avec le douanier quand on passe.
Eille, pour sauver 6.80$, je commence à trouver que c’est du trouble en tabarnouche, on n’aurait jamais dû faire ça.
En plus, on doit avoir perdu 30 minutes à chercher « de quessé » et là 3 minutes à l’écrire ici.
Pour le souper, on est allé à un resto tout près, une recommandation du guide touristique de Shinjuku. C’est un resto de ramen halal et il y a des ramens vegan.
Le serveur nous a dit que le soda japonais, c’était comme du sprite.
S’il y a quelque chose de certain, c’est bien que ce serveur n’a jamais bu de sprite.

J’ai pris les ramens vegan épicées (niveau 2 sur 10) et c’était vraiment bon. Pas mal piquant, mais j’aime bien le piquant.

Sarah a pris les ramens white (pas piquants) et le bouillon était complètement différent!

C’était 23$ par bol, un peu plus cher qu’ailleurs mais c’était vraiment très bon.
En plus, tu finis ton bol et au fond tu lis ça, tsé… tu peux juste être heureux.

J’ai tendance à avoir des tounes dans la tête pas mal tout le temps dans ma vie. Des fois c’est des chansons que je pratique pour jouer avec le groupe de musique, mais sinon une autre toune nouvelle d’un groupe que je découvre.
L’autre jour j’avais la toune Chaise Longue de Wet Leg où le refrain est:
« On a chaise longue on a chaise longue all day long on a chaise long »
Et là, ces jours-ci j’ai tendance à me réveiller plusieurs fois la nuit (pas pour longtemps) mais quand je me réveille, mon cerveau est activé juste assez pour que la toune joue.
Fait que là, c’est… don don don, don qui… don quijote…
Ou encore, c’est la toune du métro Yamanote, qui est la ligne qu’on prend tous les jours.
C’est pas cool se réveiller la nuit et utiliser toute la puissance de mon cerveau pour faire jouer la petite cassette du métro.
Demain on s’en va faire une visite guidée dans Akihabara et encore du magasinage.
Voici une pas pire longue vidéo de la journée.

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