Jour 10 – Excursion dans la vallée du Douro

Ce matin, on rentabilise officiellement notre passe d’autobus 24h d’hier en prenant l’autobus pour aller à notre point de rencontre pour l’excursion qui est une pente montante pendant 20 minutes. Ça fait beaucoup l’affaire de Sarah.

Les commerces ici et à plusieurs autres endroits dans le monde bénéficient de beaucoup moins d’espace publicitaire pour annoncer leur magasin et je ne suis vraiment pas habitué. Dès que je vois quelque chose comme ceci, je me dis: ça doit jamais ouvrir – le commerce a fait faillite, etc. Mais souvent, non! La porte va finir par ouvrir un jour et quelqu’un sera là.

Cette boutique affiche au moins quelque chose, mais souvent y’a juste une porte fermée ou bien une porte, derrière une grille. En tout cas, je voulais partager cette différence avec le boulevard Taschereau.

On a pris l’autobus avec une compagnie qui semble organiser cette visite avec probablement 200 personnes chaque jour. Notre guide Ricardo (pas celui de la recette des tartelettes portugaises) nous a dit que c’était sa première semaine. Il a fait une bonne job de DJ, d’entertainer, mais moins de guide.

On a fait un premier arrêt pour les toilettes, mais je ne suis pas certain qu’on peut appeler ça des toilettes quand y’a pas tant d’eau (tout dépendant de la section où on fait nos besoins), pas de siège, pas de lumière et pas de verrou. Certains diront que je suis fancy (fancé).

Belle vue! Il va y en avoir beaucoup comme ça aujourd’hui, difficile de choisir.

Avec ces belles vues, une personne pourrait se demander pourquoi on n’investirai pas dans un siège de toilette, une serrure ou bien de l’eau pour flusher.

On est arrivé au vignoble, Quinta de Santa Júlia, un endroit vieux du 16e siècle. Nos groupes étaient bien attendus par les représentants de la place (notre guide pour l’excursion était à ce stade-ci peu utile).

La place se passe de génération en génération mais les propriétaires courants ont 79 ans et c’est théoriquement un neveu qui prendra la relève.

Il fait pas mal chaud. On nous a dit que dans la vallée, la température monte jusqu’à 45 degrés. Ils n’ont pas le droit d’irriguer les vignes sauf s’ils plantent des nouvelles vignes dans les 3 premières années parce qu’ils ont une certification de durabilité environnementale. À cause des changements climatiques, ils vont peut-être avoir besoin de demander une dérogation parce qu’il fait de plus en plus chaud à chaque année.

On nous a dit que dans la vallée, c’est 9 mois « d’hiver » et 3 mois d’enfer.

Ça c’est la maison des propriétaires, ils y habitent toujours et on peut louer de l’hébergement sur le terrain pour y passer la nuit.

Je pensais qu’on allait déguster plein de différentes sortes, mais je pense que c’est le problème de gestion quand on vient en gros groupe alors on avait une coupe de blanc et une coupe de rouge.

On a eu des explications, mais je pense que les gens étaient la plutôt pour voir le coin de pays que pour déguster, ils n’étaient pas super attentifs et pour certains, du vin c’est du vin. C’est bien correct aussi.

Autre rencontre féline (#4?) mais pas question de l’approcher, il semblait plutôt sauvage – en tout cas, bien ébouriffé.

Y’en a du vin. Ils font 660 000 litres par année. À un moment donné, ils doivent plus savoir où mettre les tonneaux.

Fait chaud (33 celcius). Mes yeux semi cross side c’est pas le vin mais vraiment la chaleur 🙂

En route vers un autre vignoble pour du porto. Beaucoup de vignobles en route, on voit les grandes plantations de la route, ça me fait beaucoup penser au thé au Sri Lanka (les couleurs sont off un peu, à l’intérieur de l’autobus c’est pas le top pour les photos).

On arrive au Quinta S. Luiz, c’est de 1638 et ils ont dit (mais peut-être mal compris) que c’était l’endroit où le porto a pas mal commencé. Ils ont entre autre le porto Cálem que j’ai il me semble déjà vu à la SAQ.

Ils ont dit que ce qui est dans les tonneaux ça vieilli pas super bien ici vu qu’il fait trop chaud alors ils vont commencer à en descendre dans Porto.

Il produisent 12 000 000 (12 millions!) de litres de vin ou de porto, en tout cas disons qu’ils en produisent vraiment beaucoup c’est super impressionant.

J’ai manqué de temps, j’aurais voulu acheter une bouteille mais on était pressé. Je me suis dit après que j’allais probablement pouvoir en trouver ailleurs au Portugal s’ils en produisent 12 millions de litres.

Il y avait quelques bouteilles moins bon marché, comme celle-ci de 1952 à 620 euros.

Le porto était délicieux (c’est pas celui de 1952 qu’on a goûté).

D’ailleurs, ça manquait un peu côté présentation. C’était pas super clair ce qu’on buvait, et notre guide ben… je pense qu’il s’est pas demandé si ça nous intéressait.

On est parti vers la croisière, c’était le moment le moins cool, autant au 1er degré qu’en terme de fun. Il faisait chaud et on voyait des choses qu’on voit beaucoup mieux du niveau de l’autobus ou des vignobles. En tout cas, moi j’enlèverais ça de l’excursion (comptez sur moi pour leur suggérer!), ça « sonne » le fun, mais au final les gens faisaient juste parler sans trop regarder.

N’oubliez jamais, si vous allez aux toilettes sur un bateau: ne papiez pas la toilette.

Ça ne pouvait pas durer beaucoup plus longtemps qu’1h parce qu’on allait probablement manquer de carburant d’après les jauges et CAA viennent pas ici.

Quelques cacti plus loin, on reprenait la route vers Porto pour un bon 2h d’autobus. J’ai fait la sieste.

Pour notre dernier soir à Porto, on a gardé ça simple et mangé local chez Barrete au bout de notre rue. Pas cher, pas compliqué… Des frites pas trop frites et des croquettes de morue (en dessous, cachées).

Le menu était un bel essaie. On n’a pas pris les fièvres de porc mais Sarah a pris Altheiras avec tout le monde. C’était une genre de saucisse frite avec des viandes avec une texture comme une rillette, genre.

En fin de soirée (c’est peut-être inspiré par tout le vin que j’ai bu) j’avais écrit 4 gros paragraphe à propos de la place des piétons, de la sécurité routière, des gros véhicules qui sont la norme de nos jours pour une raison que j’ignore et des accidents plus fatals ou graves mais j’ai décidé de garder ça pour une autre fois. Peut-être quand je vais croiser mon premier Cybertruck de Tesla et que je suis en voyage (parce que j’écris pas de blogue autrement!)

Demain, on quitte pour le sud du Portugal avec notre (petite) auto de location qu’on doit aller chercher dans le sous-terrain à quelques km d’où on est. On risque de visiter Coimbra où il y a une université et puis on va probablement croiser des ruines et un paquet de choses juste au hasard!

(Youtube a signalé des droits d’auteur dans mon segment de vidéo où ça jouait « My heart will go on » de Céline Dion, ça disait que ça ne pouvait pas être joué en Russie… j’ai découpé le segment pareil. Ça m’étonne que ça n’ait rien dit à propos de la toune de Rick Astley).


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