C’est ça… On part, mais on est « nice » pareil…
C’était bien comme endroit! Le déjeuner très bien… On a mangé en écoutant de la musique des années 60. Le propriétaire Steinar Berg (il doit pas être islandais, on nom se termine pas par « son ») a écrit un livre pour enfants « Le dernier troll » et ici TOUT a rapport aux trolls.
Même que l’affiche à l’entrée dit « Rock and Troll » – sélection de disques et trucs vintage, etc. Vous voyez le style.
Et il y a des références aux trolls partout. Quand je suis allé jogger hier soir je suis tombé sur UNE des choses sur le site qui a rapport aux trolls.
(En passant, j’ai voulu me rendre à la maudite montagne derrière et j’ai pas réussi à trouver l’entrée. Je suis par contre tombé sur un terrain vague où il était écrit « danger », électricité sous-terraine.. oups.)
Bon, en tout cas. Tout ça pour dire que c’était un très bon et bel endroit, un des moins chers de notre voyage en plus!
On part terminer notre voyage à Reykjavík, la capitale. 2/3 de la population ou 66.6 périodique y habitent.
La route était relativement belle aujourd’hui, pas de pluie. Encore un peu frais.
On avait seulement 1h30 de route à faire. Ce qui a été le plus surprenant de la route, le tunnel à péage de plusieurs kilomètres avant d’arriver à Reykjavík. On a pu faire le tour de l’île au complet sans péage (il n’y en a pas) et PAF juste avant la fin, 10$, kin toé.
J’ai aussi réalisé qu’à quelques endroits, je me suis peut-être fait pogner par des caméras-radar. On verra au retour. La plupart du temps je tenais la limite, 90 et c’était de toute façon plus sécuritaire, mais avec un vent de dos favorable des fois ça avançait un peu plus et vu que la route est longue…
Reykjavík
Arrivé en ville à notre appartement loué sur Airbnb un peu tôt, on a pris un café dans une EXCELLENTE place de café. C’est cher les maudits cafés sur l’île, mais on a déjà payé ~4$ pour un café noir régulier dans un fond de rang de campagne, là je peux ben me payer un café latté à 4-5$ sans trop me sentir mal. Le barista semble bien s’y connaître, il fait QUE ça de sa journée et ça faisait la file longtemps…
C’est la première fois que j’ai (enfin, Sarah) un beau truc (Sarah avait pris une gorgée mais c’était encore beau) sur un cappucino.
Un pro j’vous dit! Et la file était longue… Mais ça lui prenait pas plus de temps à faire ça a l’air.
On a rencontré Dýrlif et l’appartement qu’elle nous loue, c’est derrière cette maison typique:
Ça m’a fait penser à l’ancienne maison de grand-papa April, je sais pas trop pourquoi.
Elle nettoyait l’appartement, ainsi nous avons seulement déposé nos affaires. Je me suis aussi changé.
Je lui ai demandé si je pouvais laisser ma valise sur le sol, tsé… elle est ouverte là et elle est capricieuse avec les zips.
Mais je savais qu’elle allait vouloir nettoyer le plancher, j’ai essayé de fermer la valise – que j’ai AVEC SUCCÈS fermé plusieurs fois pendant le voyage – délicatement en faisant attention de bien offrir la tension idéale afin que le zip dans un coin en particulier ne subisse aucun stress non nécessaire à la fermeture de la valise et ainsi accomplir la tâche encore une fois avec succ………
* ziiiiii – Rppppppp *
TABAR….
Mon 2e zip est sorti de la track d’un bord…
J’ai laissé la valise là, mais il me faut vraiment un plan B, c’est embêtant de penser que ma valise pourrait perdre tout son contenu en route. J’ai une grosse sangle élastique que mon père m’a donné avant de partir pour la tenir un peu ensemble, mais sans le zip fermé c’est inutile de penser que ça va tenir. Je pourrais la faire emballer dans du plastique comme j’ai fait au Pérou pour les sacs à dos, mais s’ils l’ouvrent aux douanes ils ne pourront pas la refermer…
On part manger
Tout est cher ici, mais vu que le restaurant de nouilles que j’avais trouvé était douteux et que la fille comprenait pas l’anglais et que les places de burgers on est un peu tanné, j’ai trouvé un restaurant végétarien qui semblait bien.
Drôle de concept: une seule chose sur le menu par jour, le plat du jour. Un truc mexicain avec salade et une genre de polenta. Tout était très bon! Mais on serait resté sur notre faim sans un morceau de gâteau aux carottes. Prix total: 42$…
Vu qu’on a dû attendre plus de 15 minutes pour le plat, il y avait une sélection de livres et je n’ai pas pu m’empêcher de regarder celui-ci:
Le tour du monde (ou presque) à vélo! Méchant malade. 194 jours et 17 heures, 18297 miles. Ça a l’air vraiment intéressant comme livre. Dans les premières pages, il parle entre autre d’une question qu’il se fait demander: « pourquoi? » et que… c’est pas nécessaire de toujours avoir une raison pour tout ce qu’on fait.
Magasinage
On a passé le centre-ville au peigne fin à la recherche de TOUS les magasins de souvenirs qui existent. Je ne pense pas en trouver que nous n’avons pas fait cet après-midi.
Dans tous les magasins: recherche d’épingles à couche pour avoir au moins un plan B pour ma valise.
Résultat: 0.
En même temps, même à la maison je ne saurais pas vraiment où en acheter, sauf … Walmart? Dollarama? Des magasins qui n’existent pas ici.
J’ai fait une quincaillerie, une pharmacie, des magasins avec plein d’affaires (mais pas ça), rien.
Bon. La météo est bof, faut se dépêcher pour voir un peu ce qu’il y a autour. Notre appartement est vraiment au centre-ville par contre, ça va faciliter les déplacements.
À vue de nez, Reykjavík ne semble PAS une place pour les piétons.
OK oui il y a un bout de rue que pour les piétons présentement, mais ça ne veut pas dire qu’ailleurs on n’essaie pas de constamment t’écraser ailleurs. Moins pire qu’au Pérou ou à Moscou par contre.
Dans un magasin, un sous-verre qui en dit long:
On est même allé chez TIGER. C’est une drôle de place en fait, c’est un magasin où on guide le client en le forçant à passer à travers un genre de chemin qui fait le tour du magasin d’une drôle de façon afin qu’il voit tout et qu’il soit obligé de tout voir.
Vous connaissez IKEA? C’est le même principe mais JUSTE pour la section des « cossins ». Et tu ne peux pas vraiment t’en sortir sans avoir tout vu (je radote) contrairement à IKEA où tu peux au moins prendre quelques raccourcis. Une chance que ce n’est pas aussi grand 🙂
Devant le magasin, un chien attendait son maître. C’était vraiment cute.
2 minutes après, un groupe d’irlandais fêtait je crois un enterrement de vie de garçon… Le gars achetait des balles de tennis (dans la fenêtre) et ça semblait BEN DRÔLE pour les gars qui étaient déjà assez saouls pour un après-midi. J’ai cherché le rapport.
Ils m’ont invité à les suivre! Mais ils ont compris que non quand je leur ai dit que ma femme n’allait pas tarder à sortir du magasin.
Il y a BEAUCOUP de touristes en ville. Tout le long de notre périple autour de l’île, le sentiment était inverse: assez calme pour la haute saison! Mais ici, c’est comme le centre-ville de Montréal, c’est plein.
Un peu plus bas dans la ville:
Et bien sûr, nous sommes allés à la bibliothèque.
En fait, pendant que Sarah allait à la bibliothèque, j’allais seul à un magasin de « hardware » (j’avais demandé à notre hôtesse où je pouvais en trouver un). En route, je suis passé par le port.
On a dû mal se comprendre Dýrlif et moi. Je ne lui ai pas mentionné que je voulais des épingles à couche spécifiquement, ma première idée était en fait des pinces. J’avais regardé une vidéo sur YouTube et ça me semblait être au moins UNE chose à essayer. Les ustensiles c’est pas super en général comme outils. Pour les pinces, essaie ce magasin-là, là-bas (montré sur la carte).
Le fameux magasin (Ellingson) où je me suis rendu était en fait un peu comme un SAIL.
Très peu pratique pour moi. Une chance que ce n’était qu’à 1km de marche de la bibliothèque. J’ai demandé aux commis et ils m’ont dit d’aller dans une librairie – peut-être. Bon. Retour bredouille.
La ville ne semble pas non plus très bien (pas le centre du moins) pour les cyclistes: ils roulent sur les trottoirs.
Et moi d’habitude, je prends le trottoir à la droite de la rue pour aller de l’avant, un peu comme en auto.
Le petit trottoir étroit. Je ne m’attendais certainement pas à tomber sur un gars qui m’est presque rentré dedans…
Après avoir vu un gars s’engueuler doucement avec un automobiliste qui l’a presque renversé (l’automobiliste allait sortir de l’auto pour battre l’autre alors le piéton est parti), j’ai rejoint Sarah à la bibliothèque.
Dans un magasin de souvenirs, je me suis trouvé un faux couteau suisse marqué aux couleurs de l’Islande à 15$. Moins cher que les pinces à 30$ (la petite paire) de la petite quincaillerie que j’avais vu et il y a beaucoup plus d’options. Pourquoi pas, je vais m’essayer avec ça pour la fermeture éclair.
Il a commencé à pleuvoir, de plus en plus fort alors on est retourné vers l’appartement. En route, un rappel de Moscou?
La fameuse église qui est tout près de notre appartement. L’architecture, c’est d’inspiration des colonnes de basalte qu’on a vu au sud-est de l’île.
On risque de voir beaucoup de ces manifestations artistiques. C’est plaisant de marcher et de tomber sur des trucs du genre, c’est joyeux en tout cas.
Notez le camion « jacké ». Il y en a un à tous les coins de rue ou presque ici, comme si une personne sur chaque rue donnait des excursions de 4×4 sur l’île.
Il paraîtrait aussi que les chats y sont en abondance à Reykjavík. 1 pour 10 habitants. Pourtant je n’en ai vu qu’un seul de la journée, il était assez relax.
C’est la rue où on est. Ça semble être un quartier un peu vieux, très joli et surtout très très central. Des parcomètres en diagonal, mais passé 18h plus besoin de payer. On va pouvoir stationner pour la nuit facilement.
Finalement on a décidé de garder l’auto plus longtemps. Si on prend un minibus vers l’aéroport ça nous coûte ~50$ et on doit se rendre à un genre de terminus à pied sans savoir combien d’arrêts le minibus va faire d’ici l’aéroport, ou 100$ pour la voiture et pouvoir aussi l’utiliser pour l’épicerie ou autres choses, partir à l’heure qu’on veut, sans stress. Le choix a été simple à faire! On n’est pas à 50$ près, ça nous coûte ça juste pour dîner!
Retour à l’appart, j’inspecte le malade.
Agonisant.
Quand c’est sorti d’un bord, c’est ben maudit hein. J’ai vu des vidéos où ils ouvrent en forçant et puis referment avec les pinces mais je pense que c’est inutile dans mon cas.
Finalement j’ai réfléchit: c’est pas supposé sortir de même. Comment ça s’est produit? Ben… Les pins sont lousses, c’est brisé, on dirait même qu’il en manque une. Un peu déchiré aussi. J’ai trop forcé en plusieurs voyages, plusieurs fois, et l’usure … ça a donné ça.
J’ai essayé de faire entrer à nouveau le zip par où il est probablement sorti… Soigneusement… En retenant mon souffle, une concentration exemplaire, une maîtrise de l’espace-temps, une manipulation digne d’un samuraï ou d’un ceinture-noire expert des couteaux suisse.. BINGO!
Bon. Là j’avais un zip qui était au milieu de 2 ouvertures ouvertes, le drame d’habitude, mais un petit aller-retour du début au milieu, ça semble fonctionner. Au moins, la valise pourra être zippée…… même si c’est précaire, c’est mieux que n’importe quelle autre option. Je suis vraiment soulagé! Ça mérite une bière.
Par contre, je me suis rendu compte combien j’étais nul en fermetures-éclair et que ça vaudrait probablement la peine que j’investisse quelques heures à propos du sujet. Vous savez que j’aime beaucoup approfondir des sujets qui me sont inconnus pour ensuite en faire une passion.
Sans devenir passionné des fermetures-éclair et me faire inviter à un dîner de con, avouez que ça doit être pratique connaître quelqu’un qui connait bien les fermetures-éclair?
En tout cas, ici, maintenant, j’aimerais bien ça avoir un expert sous la main.
L’appart est « rétro », vraiment très bien!
Ce soir on planifie ce qu’on va faire demain, Sarah me dit: « bon, demain, on va à l’église… »
… C’est pas ce que vous pensez! On y va pour prendre des photos d’en haut!