Islande – Jour 9

Voici Skutlur (ou on sait pas trop comment ça s’écrit).

Il est vraiment cute et aime beaucoup être au soleil. Il n’a pas le droit d’aller dans les chambres d’invités en bas.

On a pris le petit déjeuner et on a jasé un peu avec Olína.

Elle travaillait comme membre du parlement avant. Maintenant, je ne suis pas trop sûr, elle travaille comme indépendante. Pas trop sûr de comment ça fonctionne.

Elle trouve que c’est difficile ici l’hiver, les coupures d’électricité où ça prend plusieurs jours à rétablir, la route qu’ils ferment (même pour les 4×4) et où il faut prendre un gros gros gros détour ou encore prendre l’avion, ici c’est sa résidence d’été – le reste du temps elle demeure à Reykjavík. Et franchement, il ne doit pas se passer grand chose avec toute la noirceur et le peu de tourisme.

Je lui ai parlé des routes d’ici, elle me dit que celles pour le pays sont entretenues par le gouvernement (public) et c’est pour ça qu’elles sont si bien, ils ont des normes élevées de qualité. Tiens tiens. J’veux pas sauter aux conclusions trop vite ni faire de débat, mais c’est intéressant tout de même.

Leur système de santé semble public et un peu privé aussi, ça ressemble beaucoup à la maison.

Et j’ai lu que pour l’électricité, ils ont seulement 2 éoliennes. Pourtant je peux vous dire que s’il y a un endroit où il vente c’est bien où nous sommes présentement (et ailleurs sur l’île). Il faut croire que ce n’est pas si rentable ou quelque chose du genre.

C’est la première journée où on est moins « rushé », où on dort encore au même endroit ce soir. Ça fait vraiment du bien de ne pas avoir à vivre dans la voiture et sortir nos bagages.

Ce matin, on a réservé une petite excursion à cheval pour débutants.

Fosshestar

Foss -> Cascades

Hestar -> Chevaux

Les chevaux des cascades!

Une dame est venue nous chercher au centre d’information et nous a conduit à l’écurie où on a fait rencontre avec nos montures…

C’est ma deuxième fois à cheval je crois. L’autre fois c’était à Cuba et c’était assez différent. Cette fois-ci, les chevaux avaient mangé.

 

Le cheval de Sarah « Sleipnir ».

Il fait assez frais et au grand air on n’a pas pris de chance, j’ai mis mes combines et tout ce que j’avais de chaud. Il fait ~1 degré (ressenti)… encore.

Sarah a eu besoin d’un peu d’aide pour balancer et monter, mais elle est maintenant experte. On part!

La promenade était super! On y allait très lentement, on est passé dans des roches, un peu d’eau, les chevaux sont très habitués et la guide aussi.

Au retour, nos montures ont eu droit à une collation fort bien méritée qu’ils ont dévorée. C’était une moulée quelconque, mais ils ont littéralement léché les bols.

Fière allure dans le vent…

Vraiment, les chevaux sont des bêtes très intéressantes. Gourmandes aussi.

C’était fort agréable. Comme tout ici, un peu cher mais étant donné qu’ils vivent beaucoup du tourisme, c’est finalement très peu…! Tout est relatif comme dit Einstein.

Mais ça m’a donné envie d’en refaire.

Vigur Bird Island

L’après-midi, on s’est vraiment gâté: une autre excursion! Je vais peut-être bientôt recevoir un appel de la banque…

Cette fois-ci, une île d’oiseaux! On espère voir des macareux (puffins en anglais) et avoir quelques détails sur l’histoire de l’île.

Il fait très chaud alors on s’est habillé léger… Évidemment, s’il faisait froid on mettrait une tuque.

On nous a invité à prendre un bâton munis d’un petit drapeau.

La guide nous a bien expliqué que ce n’est PAS pour frapper les oiseaux.

Nous allons suivre un chemin déterminé, mais les oiseaux n’aiment pas trop notre présence et vont nous le faire savoir en plongeant vers nos têtes. C’est un peu comme le principe du paratonnerre, ils attaquent le point le plus haut, il faut le tenir haut pendant la marche.

C’était somme toute très efficace! On en apprend tous les jours… Si un oiseau veut vous choper la tête, marchez avec votre main bien en l’air, ça va faire beaucoup moins mal!

Bon. J’ai peut-être pas de grosses lentilles comme eux (notez: celui derrière avait un appareil minuscule et une lentille gigantesque):

Mais vous savez ce que l’on dit: ce n’est pas la taille de l’engin qui compte, c’est la manière dont on s’en sert.

Avec un mix de Lightroom (le logiciel de modification photos/couleurs que j’utilise qui est beaucoup moins difficile pour moi que Photoshop) et « d’accepter de ne pas pouvoir faire de poster de 24 pieds de long », j’ai pris quelques oiseaux.

Une sterne arctique:

Un huîtrier-pie:

Canard… on lui a fait un peu peur, mais il est resté tout près quand même, ils sont gentils.

Des drôles d’oiseaux à bâtons:

Un guillemot?

Vous pensez que je suis intelligent et que je connais bien les oiseaux? Détrompez-vous! J’ai trouvé cette page à propos de tous les oiseaux d’Islande: les oiseaux d’Islande.

Bon, maintenant il y a un peu partout ces trous, il faut faire attention pour ne pas piler dedans. Le chemin bien tracé à la tondeuse ne nous donnait pas l’opportunité.

C’est un trou de macareux (wikipedia)

Le terme macareux désigne plusieurs types d’oiseaux marins qui ont tous un plumage noir et blanc et le bec coloré. On les trouve dans les régions tempérés fraîches de l’atlantique et du pacifique nord.

Ils ont un gros bec triangulaire et des yeux bien particuliers. Ses courtes ailes ne lui permettent de voler que lorsque qu’il y a beaucoup de vent.

…

Et ici du vent, y’en a en ta…

Revenons à nos moutons: le trou du macareux, c’est pour les oeufs de la femelle! Ils sont supposément assez propres, ils creusent un grand trou avec leurs trois griffes avec 2 salles: une salle pour les oeufs et une salle de bain.

Je suis assez content de ces photos, Michel April aurait eu bien du fun ici même si la variété manquait un peu finalement.

Ils sont vraiment spéciaux! Les yeux, le bec… La chasse n’est pas interdite, car ils sont encore en bonne quantité et on en sert dans des restaurants. Reste à savoir si on en sert pour les touristes ou si c’est vraiment quelque chose d’apprécié localement.

L’île compte HUIT (8) habitants. Ou 6. C’était pas clair.

À la fin de la visite, c’était presque gênant mais inclus dans le prix, on nous a servi un BUFFET de gâteaux et café. Ils étaient plus que 6-8, j’imagine qu’ils traversent juste pour les touristes pour leur faire à manger… C’est leur travail, ok, mais quand même. J’ai demandé si on pouvait laisser un pourboire, on m’a dit: c’est pas nécessaire.

C’est lui qui travaille fort sur l’île, avec son père (je crois).

Oh et… l’hiver, il n’y a que deux (2) habitants.

Peut-être lui et son père finalement.

Juste avant de quitter, il y avait plein de petits canetons (captifs dans un enclos) qui se pilaient dessus mutuellement afin de se réchauffer…

C’était une très belle excursion finalement! Instructif. Bien présentée, l’île est bien intéressante à visiter.

La fille qui nous guidait, c’est son travail d’été. Elle va bientôt aller à l’université, elle veut être infirmière. Elle habite à Isafjordur mais elle vient d’ailleurs. Elle y habite puisque sinon ça fait 1h de route pour aller à l’école et c’est trop.

Resto de poissons

On a eu une recommandation d’aller au resto au bout du quai, un resto style buffet où on sert des poissons de façons différentes toute la soirée.

Bon. Étant donné que je suis tanné de manger des barres, de la pizza margarita et que je veux quand même que Sarah puisse essayer les choses locales, ce soir je vais manger du poisson dans ce restaurant très discret finalement (pour l’enseigne).

En tout cas, faut dire qu’ils savaient comment les faire cuire les poissons. J’ai accompagné tout ça d’une bière.

J’ai aussi eu le plaisir de manger aussi DES LÉGUMES!!! DU RIZ!!! DES PATATES PILÉES!!! Wow, la première fois en 9 jours. Je salive à l’idée de me faire des pâtes au pesto à la maison.

Les tables sont de longues tables où tout le monde peut partager discussions et poissons.

On a jasé tout le souper avec des suisses.

Bon. Pas ceux-là, mais plutôt des suisses de la Suisse (et la photo n’est pas de moi, je n’en ai pas vu ici!)

Un Suisse qui parlait un peu français mais très peu et sa femme qui est originaire d’Afrique du Sud.

Elle m’a dit que si je voulais visiter, c’était mieux d’y aller maintenant parce que supposément que c’est le bordel et que le pays est en train de s’effondrer et que tout va mal.

Ils étaient bien gentils, la femme nous enviait un peu de visiter en habitant dans des bed and breakfast au lieu des hôtels, son mari n’est pas trop friand de ces derniers, ni des auberges de jeunesse…

La langue islandaise

Aujourd’hui j’ai compris à quoi la langue islandaise me faisait penser.

Pour ceux qui ont joué au jeu « Les sims », ça sonne pareil dans ma tête!

Demain on part de chez Olína pour faire un bon 5h de route pour retourner vers le sud, près de Borgarnes. Je ne sais pas si je me répète, mais on a changé les 2 réservations qu’on avait pour finalement dormir 2 nuits au même endroit mais un peu plus au sud. Ce sera plus pratique et en plus les déjeuners seront inclus.

C’est bien sur Booking d’avoir les annulation gratuites jusqu’à 72h avant aux places où j’ai réservé, mais c’est un peu plate pour l’endroit d’hébergement qui nous attendait et qui finalement n’aura peut-être personne d’autre. Je me sens un peu mal de le faire, mais pas trop: c’était 2 endroits assez gros et non pas des particuliers.