Dernière journée officielle du voyage et très tranquille comparativement aux autres jours, surtout beaucoup moins le fun ici… mais bon, c’est la fin!
Ce matin, le déjeuner de l’hôtel manquait de toasts.
Sarah a pris des oeufs frits et du bacon (qui n’en était pas).
Moi, du riz frit avec un oeuf frit sur le dessus: un classique indonésien!
Vu qu’on ne va pas faire de la plage toute la journée et que c’est pas mal la seule chose à faire ici, ben on va magasiner… se promener… marcher.
Mais il fait chaud… Avec le bitume, c’est assez chaud. On court les boutiques qui ont l’air climatisé.
Donc entre les « boss » et les « mass-azz? yes please? », j’observe les gens… c’est pas mal la seule chose que je peux faire.
C’est spécial ici. Il y a des gens pour faire le ménage (sinon ce serait vraiment malpropre), une scène un peu bizarre: devant une petite boutique (la sienne), un gars (qui crache par terre) s’ouvre un paquet de cigarettes, jette l’ancien dans la rue devant lui.
… pendant que quelqu’un, 2m plus loin, ramasse avec un rabais ce qui est dans la rue.
Comme si c’était pas possible de le jeter dans une poubelle, ou encore de le donner à la madame qui était JUSTE devant. En tout cas, c’était pas mal weird. Et ça faisait vraiment comme si la fille travaillait/était inférieure au gars, qui lui ne semble pas mener une vie particulièrement de luxe!
On était rendu pas mal loin au sud, presque à l’aéroport (5km de marche). On avait très chaud et faim et comme par hasard on est tombé sur une rue où il n’y avait plus grand chose!
Donc, bon moment pour avoir faim… aucun resto aux alentours. Pourtant on venait de passer un genre de centre commercial super connu « Joger » où Sarah s’est arrêtée et où finalement il n’y avait pas grand chose d’intéressant mais où il fallait passer au détecteur de métal. Je suis resté dehors sinon j’aurais pas fini avec tout ce que j’ai dans mon sac…
Finalement on trouve une petite place, ils font à manger et on les voit, je me dis que ça doit être clean.
J’aurais dû me douter par contre que ce serait principalement du poisson.
Et des plats sur le menu avec des traductions… qui laissent à désirer.. En tout cas pour l’odeur anticipée on repassera.
J’ai trouvé un plat sans viande, Sarah voulait manger du poulet. Finalement: pas de poulet. Bon ben, on est parti, le poisson ça me tentait pas trop.
Le Nasi Goreng c’est le riz frit avec l’oeuf, le poulet (des fois).. Le grand classique de la cuisine indonésienne qu’on peut trouver partout partout partout partout. C’est comme le spaghetti bolognese au Québec. Je dirai pas la poutine ni le pâté chinois puisque c’est vraiment pas partout qu’on peut en trouver… Mais du spag, oui 🙂
On a finalement prit un taxi en lui disant « la plage de Kuta ». Il me dit un nom de place que je ne connais pas, je me dis « ça doit être ça le nom de la plage ». On embarque. Au pire, je m’en rendrai compte et je lui dirait que non, le prix des taxis n’est pas très cher (au compteur).
Finalement, il tourne à l’envers d’où on voulait aller. Oups, c’est une plage plus loin, passée l’aéroport. Je dis au gars « non, c’est l’autre côté! »
Ils comprennent RIEN RIEN RIEN. Juste des mots simples, vous pouvez oublier les verbes, les adverbes, les adjectifs, les pronoms.
Si tu dis:
« I don’t want to go to Legian »
Ils comprennent et disent
« ok go to Legian »
ou
« no I don’t think it’s the right way »
Ils vont penser
« yes right way right way »
Mais c’est PAS la bonne place, ils ont juste compris « right way ».
Bref, c’est ben difficile. On peut rien leur dire, ils comprennent juste rien et font comme s’ils avaient compris.
Finalement il nous a demandé de SORTIR DU TAXI. Lui, il allait juste pas dans ce coin-là, pas sur son chemin, alors… bye bye.
(on n’a pas payé, mais on était au milieu de nul part).
On avait prit le taxi pour s’épargner les jambes et le soleil et finalement c’était pire qu’avant.
On marche, marche marche… jusqu’à écoeurement (et j’ai prit un petit fanta aux fraises en route).
Finalement on a prit un autre taxi, direction claire: Universal Mall. 1,50$ plus tard on y était, en vie. Encore beaucoup de trafic.
Là-bas, plein de boutiques chères, les mêmes prix qu’aux USA. Tu sors du mall, tu vas un peu à l’extérieur et les prix sont 5x moins cher. Pour les trucs que tu trouve, bien sûr. Mais disons que dans la boutique Nike, les souliers de course (valeur référence) coûtent au moins 150$.
On a mangé dans un restaurant Hawaïen (…) parce que c’était pas trop cher et ils avaient la clim.
Le riz frit (2e de la journée) que j’ai mangé était supposé être servi dans un ananas, mais finalement ils devaient être à court parce que c’était bien plat dans l’assiette.
Mais bon. C’était bon pareil. Et de toute façon, le but c’était que ça coûte pas le prix du restaurant d’à côté.
Donc on a magasiné toute la journée, mais pas vraiment rien acheté. Quelle improductivité mais bon.
Ça m’a permis de voir une traverse de « gars qui fait du air guitar. »
Et des scooters à perte de vue… C’était presque beau (pas vraiment).
Pour finir, on a attendu le coucher du soleil à la plage en retournant (5km) à pied vers l’hôtel via la plage.
C’était très beau.
Une petite selfie improvisée…
C’est au coucher du soleil que les gens font des folleries.
Voilà, c’est presque terminé…
Plus de coucher de soleil, c’est tout! Finish (comme disent les indonésiens pour nous demander si on a terminé, mais plutôt dit fé-néssss?)
Retour à l’hôtel pour déposer le stock (sac à dos, etc.) direction un restaurant touristique qui avait l’air bien (en tout cas, sur Tripadvisor!) le Frankenstein’s Laboratories.
Où on peut commander des drinks et se faire servir le tout dans des solutés.
Et où ton burger végétarien (boulette falafel – bien bon) vient très mort, tué d’un seul coup de couteau.
FIN.
Demain, on va à l’aéroport à 15h mais juste se préparer le matin, marcher, avoir chaud (j’écris ici de l’aéroport, le vol part dans moins d’une heure). On a vraiment eu chaud!!!! C’est l’enfer!!!!
— en direct! —
Ahhhhhhhh c’était un vraiment beau voyage, j’ai pleins de beaux souvenirs mais même en 3 semaines sur une si petite île, j’ai vraiment pas l’impression d’avoir fait le tour, c’est possible de passer beaucoup de temps ici et voir plein d’affaires variées.
C’est la somme de tout qui fait que c’était un beau voyage, mais c’est sûr que j’ai préféré tout ce qui était en dehors de Kuta/la région.
Je vais m’ennuyer de tous les petits Warung où pouvait manger très bien, parfois redondant, mais où tout était fait lentement avec soin. Ils savent tellement bien cuisiner…
Les choses qu’on n’a pu faire pour plusieurs raisons: trek du mont Batur et les îles Gili. Ce sera pour une autre fois, c’est la vie.
C’est le paradis pour ceux qui aiment le surf et les sports d’eau, la plongée, le snorkeling, j’ai rien fait de tout ça parce qu’on ne pouvait pas vraiment pour plusieurs raisons et ça ne me tentait pas « tant » que ça.
Les balinais qui s’occupent du tourisme, dans les hôtels, les « home stay », les bed and breakfast, wow. Je sais qu’ils vivent du tourisme, mais je le rappelle: on a toujours eu un accueil #1 et je ne pourrais jamais assez les remercier pour leur temps, leurs soins, on est ben ben gâté.
Ceux qui sont en dehors des centres touristiques aussi sont super gentils. Et c’est 0 dangereux ici, je n’ai jamais pensé que quelqu’un allait bondir et m’agresser ou quoi que ce soit.
Bon, on part pour un 9h30 de vol, suivi d’un arrêt à un hôtel au Qatar suivi d’un autre vol de 13h…!
Selamat tinggal!
Commentaires
Une réponse à “Indonésie – Jour 19 – Seminyak/Kuta – Fin”
Merci à vous deux, en te lisant Philippe et aussi par les photos que vous avez mis sur le blogue, nous avons vraiment eu l`impression de faire un autre voyage.
A cause de la chaleur. ce pays me rappelle les voyages que nous avons fait au Mexique et les scooters? La République Dominicaine!
Paka à vous deux et
Huan ying au Québec.