Voir à la fin pour une petite vidéo « résumé » de notre journée… les criquets sont là.
Ce matin on s’est levé, on a mangé et on s’est rapidement mis en chemin (avec une carte fait à la main qu’ils nous donnent à l’hôtel, mais le genre de carte vraiment pas à l’échelle?)
C’était très beau, mais la carte n’est tellement pas claire qu’on s’est posé à chaque embranchement la question: « est-ce que c’est ici? » ce qui voulait dire qu’on allait évidemment se tromper de chemin.
Cabosses… Ça m’étonne que le chocolat ne soit pas important ni populaire ici. Il doit y manquer des ingrédients pour la préparation.
Bon, pour « documentation » puisqu’on a eu de la difficulté à trouver le chemin, voici l’emplacement des 2 chutes qu’on a visité (Melanting et Tanah Barack) à Munduk… Peut-être pratique pour quelqu’un d’autre.
Melanting Waterfall, Tanah Barack Waterfall sur Google Maps
Sinon, voici une « photosphère » que j’ai fait en bas de la chute Melenting. C’était vraiment super. On avait une petite bruine pour nous rafraichir…
La photosphère d’en bas de la chute
Puis quelques photos de cet endroit « magique ».
Eh oui plusieurs photos de la chute, parce qu’on viendra pas souvent ici.
Après la chute Melenting, sans trop savoir où aller (mais on allait vers l’autre), on a monté 450 marches de hauteurs inégales.
(oui parce qu’ici, les marches même dans les hôtels sont inégales. Des fois 12 pouces, des fois 16…)
Disons qu’après 300, avec la chaleur, on commençait à trouver le temps long.
On a rencontré un couple de québécois sympathiques qui nous ont dit qu’ils avaient vu l’autre chute (avant), qu’ils faisaient le chemin à l’envers.
Du plus haut, vers le plus bas.
Logique, pas besoin de monter les 450 marches. Remarque, je pense que j’aime mieux les monter que les descendre, c’est pas plus facile descendre 450 marches inégales.
Pleins de beaux panoramas.
Voici un arbre à oeufs. Ha ha, quels blagueurs ces balinais.
Bien sûr, à plusieurs endroits il a fallu laisser passer les scooters. Pas question que les scooters ne soient pas ici, si les piétons peuvent y aller: scooters il y aura.
On est donc arrivé finalement à la chute Tanah Barack. Un peu moins impressionnante que l’autre, mais c’est peut-être parce qu’il faisait plus sombre, moins de soleil. Un peu moins magique, moins haut, mais très beau.
On en a profité pour demander à un couple de nous prendre en photo.
En retournant vers l’hôtel sur le chemin, on croise (et c’est ce qu’il y avait partout ici en fait), des clous de girofles, des girofliers.
ÇA SENTAIT FORT!!! Bon, j’vous gâche un peu la surprise, mais c’est sûr qu’ils ont fini par être trempés à la fin de la journée… À moins d’avoir été ben rapide à tout ramasser…
Il y avait un mi-mine vraiment cute…………
Mais il s’est vite mis derrière son arme…. Le rateau en bois. J’aurais aimé qu’il sente que je suis un amoureux des chats, mais non.
Ça, j’ai pas trop compris à quoi ça servait mais j’en ai vu quelques-uns. Peut-être qu’ils s’en servent comme échelle?
On a croisé une mère et sa petite fille, elle vendait des épices. On lui a demandé le chemin, la madame parlait un peu anglais mais presque pas.
Trop cute, la petite fille a bondi de l’arrière et est venue nous parler:
- How are you?
- What’s your name?
- How long you stay in Bali?
- Where you from?
- How old are you?
- Where you go after?
(le manque de mots, c’est voulu).
Elle a 4 ans, elle sait déjà tout ce que les balinais savent de l’anglais (je niaise, mais c’est presque la vérité dans certains cas !!)
Malheureusement, j’ai pas osé leur demander une photo officielle, je l’ai prise de loin en partant sans regarder et la petite était gênée.
C’est en pensant à ces gens là, qui nous aident et qui sont sur un chemin vraiment … hmm. touristique, mais pas touristique (touristique parce que oui, c’est pour principalement les touristes mais pas touristique parce qu’il y en a vraiment peu!) et qui nous accueillent avec un grand sourire et qui nous aident sans essayer de nous vendre quoi que ce soit que je me dit que j’aurais dû lui acheter quelque chose même sans en avoir besoin. Mais bon. C’est trop tard.
Long bout – questionnements, je pense à clavier haut…
C’est ce que je trouve le plus difficile. Toujours le débat interne de l’argent. Partout la même chose dès que je suis dans un pays pauvre.
J’en donne?
J’en donne pas?
J’en donne par pitié?
J’en donne pas par pitié, je sais que je suis en meilleure position qu’eux et je les aime et je sais que ça va les aider?
Avec ceux qui nous harcèlent dans les villes c’est facile, on peut refuser leur offre facilement et se dire « pfft! vraiment harcelant » sans se sentir coupable.
Cuba? Difficile. Si tu donnes de l’argent de même, t’as l’air d’un « conquistador » même si tout ce que tu veux c’est mettre un petit baume sur leur vie parfois difficile, souvent misérable.
Donne des crayons!
Ouin.
Des déodorants, des bas de nilon, bon ok oui ça va leur permettre de pas avoir à prendre leur argent pour s’en acheter, donc finalement tu leur donnes de l’argent mais de façon détournée.
Mais pour le reste des gens sur Bali, 99% des gens qui nous ont accueilli les bras grands ouverts, souriants, j’aurais tellement le goût de leur donner tout ce que j’ai pour les aider, mais partout chaque fois que je pose la question à un « touriste d’expérience » on me dit:
Ben non! Si tu donnes de l’argent, ils vont s’attendre à en avoir après et ça va nuire aux autres touristes qui vont visiter, ils n’auront pas la même expérience.
C’est vrai quand on regarde les grosses villes plus touristiques, il y a certainement des endroits où t’es juste un guichet automatique pour eux, où ils vont s’attendre à un pourboire absolument. Ou encore: les SPOTS touristiques (l’endroit où on voit le mont Batur, où on nous vend des cochonneries pour très cher), oui on est vraiment important pour eux, mais on est tellement de monde à passer, qu’on n’est vraiment plus si important, on ne mérite même pas un « bonjour », ils savent qu’à la longue quelqu’un va leur acheter quelque chose, c’est une simple statistique.
En tout cas, partout où on est allé (partout c’était pas mal en dehors des grands centres), on a eu un accueil presque partout « parfait ». Je ne peux malheureusement pas démontrer ma gratitude globalement sur Internet et espérer que tous ceux qui nous ont croisé puissent le lire, mais je suis tellement reconnaissant pour tout. J’espère que ça parait dans mon non-verbal puisqu’ils comprennent pas toujours mon verbal. Oui, Bali vit de tourisme, c’est connu. Mon coeur aime penser qu’ils continueraient à être si gentils avec les touristes même si leur vie n’en dépendant pas mais…
Ma règle du pourboire/reconnaissance à ce jour est simple: quand quelqu’un se démarque et que mon porte-feuille a du lousse, je donne un « extra ». Quelque chose « d’inattendu ».
Au Pérou, je me souviens très bien d’une fille qui nous avait énormément aidé à planifier nos excusions dans un hôtel. L’hôtel nous coûtait 20$US la nuit et était très bien. Je lui avait laissé un bon pourboire (compte tenu du prix de la chambre en tout cas) et il me semble que c’était la bonne chose à faire.
Là où on est, Abitya Homestay à Munduk, c’est pas la même chose, c’est autre chose. Mais on s’est vraiment senti accueilli comme si on était de la famille. Comme si on était important aussi. Et on s’entend, je suis pas quelqu’un qui aime particulièrement me faire servir: je leur ramène souvent la vaisselle de la chambre (et Sarah trouve ça bizarre). J’ai besoin d’un couteau pour couper un fruit, on me donne un super couteau ultra-coupant (important), avec une assiette (le gars est prévoyant) et c’est vraiment comme si je le dérangeais vraiment pas.
Mais comment veux-tu ne pas être heureux d’être ici… Leur chien Miki alias Fluffy t’accueille comme si tu rentrais chez eux un soir d’hiver (l’hiver pour bien mettre l’emphase qu’on va chez eux à l’intérieur, pas à l’extérieur), ils t’attendent (oui, j’ai réservé sur agoda.com – un peu comme booking.com – alors ils m’attendent, mais quand même), la chambre est propre, ils transportent nos maudites valises lourdes au 2e en laissant même pas pousser un ‘sti qu’elles sont lourdes dans leur langue, nous demandent si tout est beau, la bouffe est bonne, pas chère (trop peu chère finalement).
Et on est dans un coin tellement perdu!!! Oui il y a d’autres endroits où rester, mais ils pourraient vraiment nous donner un service « ordinaire » et je me plaindrais pas trop, je blâmerais le fait que c’est trop reculé, tsé. Qu’ici c’est comme ça. Mais non. Donc eux aussi j’ai bien sûr le goût de leur donner plus d’argent, à 30$ la nuit avec le petite déjeuner et le coke à 80 sous, ça y est je me sens encore mal.
Si finalement la bonne chose à faire c’est de ne rien donner de plus (monétairement) que ce qui est chargé, je trouve ça bien dommage. C’est sûr qu’on peut s’investir dans du bénévolat organisé à l’international et ça risque de vraiment faire la différence, mais des fois le temps manque pour ça.
Encore une fois, si quelqu’un veut parler de tout ça et a des idées, commentaires, explications approfondies, je suis à l’écoute!
Bon j’ai terminé. Fin des questionnements.
On a finalement abouti à un petit Warung vers la fin du parcours. En fait, je trafique la réalité, c’était entre les deux chutes. Mais c’est pas super grave dans l’histoire.
Les prix étaient un peu chers, mais il est au milieu de nul part. La bouffe était bonne, les toilettes – trou dans le sol – non pas top. Sarah s’est retenue.
Pas d’eau donc, c’est quand même pas pire ce qu’ils réussissent à nous faire comme nourriture. On a pris du Mie Goreng (le classique… des nouilles, des légumes, du poulet (pas pour moi) et un oeuf frit sur le dessus. Bien épicé, pas trop.
Retour vers le chemin principal, on remonte encore (oui, ça montait, montait, je vous ai dit qu’on aurait dû faire le chemin à l’envers?)
Mais au retour vers l’hôtel, ça descendait tout le long, mais par la rue principale. Fallait maintenant éviter les autos, les scooters et ça descend assez raide.
Le ciel est couvert… Quelques gouttes.
QUOI! Des gouttes? Il n’a pas plu plus que 5 minutes depuis notre arrivée!
Donc on continue à descendre, les petites gouttes font du bien, mais il pleut presque pas… on peut pas vraiment dire qu’il pleut, c’est juste pour dire.
Finalement, ça augmente un peu.
Ouais finalement, il pleut. Ça fait du bien. Il fait même un peu froid avec le vent.
Pfffftttt ceux en scooters qui se cachent la tête de leur main (ils ont pas de casque 50% du temps), je trouve ça un peu drôle, il ne pleut pas tant que ça.
*BRUIT DE PLUIE QUI TOMBE VRAIMENT FORT*
Le déluge!!! La route se transforme en rivière rapidement, il tombe de la pluie comme si les nuages s’étaient gorgés de pluie depuis 1 mois, wow!
(merde nos passeport, mon appareil photo, mon téléphone)
J’ai un sac à dos fait pour bien cacher l’appareil photo, j’ai finalement tout couvert avec la toile, sauf le passeport (j’y pensais pas) et mon téléphone, mais bon. Je l’ai fait plus tard, et plus de peur que de mal.
Les gens se cachaient de la pluie, riaient de nous en nous voyant descendre malgré tout. Plusieurs fois on a été invité à se mettre à l’abri avec eux.
On est arrivé à l’hôtel trempés, plus que trempés. Nos vêtements, sac, sont à tordre.
On a donc tout tordu et mis le tout dehors (quand ça s’est arrêté) pour que ça sèche.
Ça s’est arrêté environ 1-2h après.
On a fini notre journée en essayant des techniques de séchage et en mangeant au resto de l’hôtel. Ma crainte au départ était que le resto soit super cher, finalement c’est moins cher que partout autour, incluant les boissons… *soupir*, mais comment ils font pour vivre…
La terrasse donne sur un beau coucher de soleil… Encore une fois je ne maîtrise pas tout à fait les couleurs, pas très homogènes. C’est l’expérience (qui manque).
Donc, voici une petite vidéo avec une bonne partie de notre journée, les criquets sont là.
C’est fou hein le bruit que ça fait!!!
Voici le parcours complet du trek qu’on a fait (encore une fois, documentation pour moi…)
Demain, changement de programme. On part vers Seminyak au lieu de Permuteran. C’est comme dire « au lieu d’aller à St-Pie, je vais aller à Brossard ». C’est vraiment pas le même endroit.
Côté budget, on va sauver de l’argent même en payant la pénalité de l’annulation, puisque le transport va nous coûter moins cher au final.
Permuteran est bien pour le snorkeling d’après les guides, mais vu que je n’en ferai pas et que c’est à l’autre bout complètement de Bali (et qu’il faudrait partir tôt et stresser un peu pour être sûr d’arriver à l’heure à l’aéroport), on a décidé d’aller dans un coin plus touristique (Seminyak), mais pas à Kuta.
Kuta, on a lu que c’était à proscrire pour plusieurs raisons. Seminyak est un peu plus au nord ça devrait être bien, un peu plus tranquille.
(… voir demain la réalité).
J’ai appelé Ketut (notre chauffer d’hier) pour lui confirmer qu’on allait le prendre pour nous conduire jusqu’à notre prochaine place. Il est ben content que je lui donne du travail.
Bonne nuit!