J’ai dormi de 20h hier soir à minuit, puis je me suis forcé à dormir encore. Je me lève avec la clarté, il est environ 5h30.
Bon. Tant qu’à rien faire d’ici 7h30 (déjeuner), je vais aller courir un peu!
Théoriquement, je devrais courir pas mal longtemps, je m’entraine pour le marathon de Niagara Falls qui est 1 semaine après mon retour de Bali. Bon, j’ai vu les routes ici et la température, c’est peu probable que je puisse courir 3h de temps.
Donc, je pars d’un côté. Je rencontre une vache, des poules, des chiens… Oups, un chemin qui va nul part. Bon, en fait j’arrive chez quelqu’un.
J’ai rencontré un gars sur le bord et je lui ai demandé où aller pour rejoindre la route principale en montrant mon téléphone mais il ne comprenait pas. Je pense que je le dérangeais en train de faire la passe à un poulet. Je suis parti dans une direction. Finalement je suis repassé devant le gars même si ça avait l’air d’aller nul part, et je suis arrive quelque part.
Mon jogging se faisait toutefois interrompre assez souvent, j’arrivais souvent face à face avec des chiens et je ne voulais pas trop les faire japper ou qu’ils me suivent.
Finalement je me suis rendu pas mal loin avec une plage assez tranquille. Pas pour se baigner, mais c’est un endroit où ils récoltaient des algues pour les faire sécher.
Je suis aussi passé devant une école.
Finalement j’ai fait un bon petit chemin.
Ça m’a donné des idées pour où manger plus tard (Bali Eco Deli) et quoi aller voir, il y avait des beaux spots.
Retour au resort (une chance que j’avais mon iPhone avec moi sinon j’aurais JAMAIS retrouvé le chemin de terre pour revenir).
Petit déjeuner: crêpes aux bananes. Simple, bien. Mais j’en aurais pris 3x plus.
Au resort, je demande à Wira si on peut louer un scooter, tout le monde se promène avec ça ici… Donc, c’est ce que nous allions faire. D’autres touristes (des australiens, parce que la grand majorité ici sont des australiens) vont prendre une « navette » qui vient les chercher pour les conduire à une quelconque plage pour ensuite les ramener un peu plus tard. Nous avons privilégié le scooter pour avoir un peu plus de liberté. Au coût de 70,000 roupies (7$) essence incluse, c’est donné.
Oh là là. Pas facile! Les routes de sable et le chemin accidenté vers notre resort rendent la tâche très difficile. Nous avons suivi des chemins pour tenter de descendre et aller sur la route principale « la route noire », c’est CLAIR qu’on n’est pas passé par les bons chemins, mais on y est arrivé.
On est tombé devant le pont suspendu qui va a l’autre île à côté: Ceningan.
Ça semble tout près du resort, et ce l’est! Mais seulement quand on connait bien les chemins et comment contourner la falaise. Aussi, la route qui va à notre resort n’est pas sur la carte, alors…
Donc ce pont de bois. Je me suis vraiment demandé si on pouvait passer en scooter dessus, mais vu que j’ai vu environ 200 personnes l’emprunter à scooter dans les 5 minutes, je me suis dit que c’était TOP SAFE! Faut juste faire la file et klaxonner avant de passer pour souligner qu’on va y aller.
Pleins d’écoliers aujourd’hui…
Cette scène me faisait beaucoup penser au jeu « Far Cry 2 » qui se passe en Afrique centrale. Bon, c’est la vieille voiture et les gens qui sortaient des sacs de riz du bateau pour les embarquer là qui m’a fait penser à ça.
Après la traversée, on s’est promené sur Nusa Ceningan et trouvé un beau spot. On s’est dit: bon ben, arrêtons boire et profiter de la vue! Une de nos meilleures décisions, puisque finalement la vue y était magnifique. C’était à l’hôtel/resort
En petit, des fourmis qui travaillaient ensemble pour transporter de gros grain de sel.
Donc, superbe vue sur des cours de surf (ou un endroit populaire pour le surf).
Vu que mon appareil photo ne manque pas de mégapixels, j’ai pu zoomer un peu et finalement avoir une bonne prise:
Je connais rien en surf, mais il semblait y avoir de la vraiment belle vague.
Donc, on rembarque sur le scooter, un fidèle Honda Vario avec je sais pas trop combien de puissance, mais assez fort pour monter les plus grosses côtes. Pas comme celui que j’avais loué à Cuba qui peinait à monter.
Ici, on voit bien Sarah AVANT les 2h à se perdre et avoir mal aux fesses. À l’heure où j’écris ces lignes, il est hors de question d’en louer un à nouveau.
Et les routes du Québec sont vraiment belles. Les autos ici sont faites fortes… Je suis sûr que la 3ème guerre mondiale a eu lieu sur cette île et personne ne s’en est aperçu.
Un arrêt au Bali Eco Deli de ce matin pour manger, très sympathique petit resto!
C’est un endroit vraiment bien, nourriture fraîche où le staff a tous un t-shirt qui mentionne que les bouteilles de plastique c’est un fléau.
Traduction libre: chaque fois que vous achetez une nouvelle bouteille de plastique, Dieu tue un chaton.
On a très bien mangé un mix de plusieurs salades dans un même bol et des fruits frais pour dessert.
On pouvait remplir gratuitement une bouteille de plastique dur ou stainless si on voulait (mais on n’en avait pas) ou encore rapporter une bouteille de plastique pour la recycler et obtenir 10% de rabais. Je pense qu’ils veulent garder l’île le plus propre possible. Je n’ai pas pris de photo, mais près de notre resort, dès qu’on franchit les portes, c’est sale. Des déchets partout, etc.
Un soucis de propreté exemplaire à l’intérieur des murs du resort où on enlève ses chaussures/gougounes, etc. Mais dès qu’on sort, on peut trouver des couches sales! Ça me donnerait le goût de tout mettre dans un sac de plastique. Bon. Le truc c’est que je sais pas trop où je pourrais aller porter le tout. En scooter on est tombé (par hasard) sur une « dump » à déchets improvisée dans un cul de sac. J’aurais dû leur demander comment ils font la gestion des déchets.
On est allé à « Dream Beach ». Comme d’habitude, très beau, je pense que c’est un bon endroit pour le snorkeling mais nous n’en avons pas fait.
Puis, on continue à tourner sur l’île en scooter… On arrive à la pointe nord de l’île, où j’étais allé le matin. Très calme, sauf un restaurant. Des gens font sécher de l’algue. Il fait très très très chaud.
Ils sont donc à l’abri dans leurs maisons que le grand méchant loup pourrait souffler d’un coup…
Anecdote: j’arrive pour repartir le scooter, mais il ne part pas. Je suis pas trop familier mais j’essaie une combinaison de boutons, etc. Il fonctionnait super bien jusqu’à maintenant (à part mes 2 chutes sur le côté quand le pneu s’est pris dans du sable à basse vitesse). À 35 degrés le midi, tu veux pas vraiment rester pogner à l’autre bout de l’île.
J’ai essayé d’appeler Wira, sans trop de succès. Puis finalement je lui ai envoyé un email, qui s’est rendu de peine et de misère.
Finalement, quelqu’un nous a aidé: fallait (et je pensais vraiment l’avoir déjà fait partir sans faire ça) enlever le « stand » sinon, ça part pas du tout. La fille qui nous a aidé a bien rit.
Retour au resort, je pense que ça nous a pris 1h30 pour quelque chose qui aurait dû nous prendre 20 minutes. Sarah avait très mal aux fesses, on avait tous les deux vraiment hâte de revenir au bercail.
Finalement, saufs! Voici la petite salle à manger du resort…
On a profité du fait qu’on était pas mal scrap pour faire notre première baignade…
Puis, ne rien faire jusqu’au moment d’aller manger… D’ici-là, j’avais pas mentionné mais il y a des mangues partout partout. C’est juste pas la saison pour en manger par contre.
Soleil couchant… ou levant, je ne me souviens plus trop.
On a demandé à Wira de nous trouver un bon spot où manger. Il a réservé pour nous au Sandy Beach – Beach Club. Un chauffeur va venir nous chercher et nous ramener! Parce qu’en scooter, on s’est dit que c’était pas une bonne idée…
Là je me suis dit: j’espère que c’est pas un club de nuit ou quelque chose du genre… Finalement, wow! On mange sur le bord de la mer!
Demain: on part et on retourne avoir mal au coeur en bateau pour aller à Ubud, un endroit plus touristique.
J’ai mal à la gorge, encore. Je pense que je fait un peu de fièvre. C’est sûr que j’ai un rhume ou une grippe.