Ce matin, on y va pour la totale.
- Les black eggs achetés hier qui ajoutent 7 ans à notre vie (2 oeufs, donc 14 ans).
- le yogourt, parce que des fois ça change des nouilles et du poisson
- le sandwich crème, kiwis, pêches et ananas
Le sandwich m’a fait penser à la pizza aux fruits que ma mère faisait.

Ce matin, on s’en va faire un cours de cuisine chez Cooking Sun. Je ne me souviens plus où on avait trouvé l’endroit, mais les critiques sont très bonnes.
Pour se déplacer, c’est tellement facile, je mets l’endroit sur Google Maps, ça me dit quelle ligne prendre, sur quelle plateforme et même quel wagon est le plus optimal pour sortir après.
Et la Suica card, si j’ai bien compris c’est une carte un peu fourre-tout, on peut payer le métro, ou pas mal n’importe où aussi, même dans les machines distributrices. Pendant qu’on est en route pour un trajet, ça me donne mon solde et ça me dit qu’un voyage est en cours. Pratique.

On est très loin de notre vieille carte OPUS où c’est un projet en soi de me rendre à Montréal avec. On a besoin de la BONNE carte (celle pour les billets ABC mais pas celle pour les billets Montréal seulement), et faut pas qu’elle soit expirée, ensuite il faut recharger des billets mais choisir un nombre, 2 ou 6… pis le REM? T’es mieux d’avoir rechargé ton billet sur ta bonne carte OPUS, sinon tu fais la file à une des 2 machines sur place (dont 1 qui ne fonctionne pas).
On a manqué notre métro pendant que je vous parlais, mais pouf! 1 minute après il y en a un qui arrive.
En route vers le cours de cuisine on a croisé un grenadier. Je trouvais que ça valait la peine de le mentionner. Je vais aussi mentionner que tous les fruits sont chers ici.

On a eu un super accueil chez Cooking Sun, il y a 3 dames qui vons nous assister, nous passer les informations et elles s’occupent de laver la vaisselle!

Peut-être qu’ils vont nous apprendre à dire:
- content content
- pipi japonais (pour la sauce soya)
- c’est bon c’est bon
(Il faut être allé chez Shogun ou un autre resto japonais pour comprendre la référence.)
On a 6 recettes à préparer, mais il y en a que c’est elles qui font en bonne partie (la soupe Miso, par exemple) mais on a eu plein d’informations concernant le dashi (bouillon clair de base) et les autres ingrédients.

Ça c’est la salade de concombre. C’est assez cute et réussi, ça fait une guirlande.

Je ne pense pas me présenter à l’émission Les Chefs, ni MasterChef et surtout pas MasterChef junior.

Oeuf roulé avec dashi.

Mini dorayaki (crêpe sucrée japonaise).

La présentation finale avec le sukiyaki (à droite), pesco végétarien pour moi au lieu du boeuf wagyu.


J’ai pris en photo parce que je trouvais le concept de toilette-évier très intéressant au niveau de l’espace!

C’était vraiment le fun, très relax. Le saké était délicieux et l’atelier super professionnel.
Maintenant, on a rendez-vous avec une Tokyo Greeter qui s’appelle Tomoko.
C’est une dame de 80 ans qui aime beaucoup marcher et qui a déjà habité à Paris alors elle parle français. Elle aime bien aider les gens et parler en français pour se pratiquer.
Ça c’est une photo dans un temple qu’on a visité, mais on l’a plutôt rencontrée dans un NewDays (un dépanneur de station de métro).

On a visité le CanDo, un genre de Dollarama avec elle et après on a marché pour aller visiter le temple du « Lucky Cat » (Gōtoku-ji).
En route, il y avait plusieurs magasins pour acheter des souvenirs et j’ai trouvé cet accessoire pour stocker ta passe d’autobus assez cute.

Le quartier où on passe est très propre et semble assez cossu. Voici 2 maisons:


Le temple est un temple bouddhiste et il est connu pour ses nombreuses statuettes de chats porte-bonheurs (maneki-neko)



On ne pouvait pas aller partout à l’intérieur des bâtiments, mais on peut regarder par les p’tits carrés et une fois que l’appareil fit dans le petit carré, ça fait une pas pire job.

Ici, sur un bâtiment, on voit un chat et des souris pour montrer que tout le monde vit en harmonie…

Il y a encore des voeux accrochés. Les plaques sont en forme de maison, c’est une maison pour le dieu qui recevra la prière qu’on fait.
Ici, quelqu’un est venu dire au revoir à son chat.


Il devait y avoir des centaines de ces chats de toute sorte de grandeurs (c’est très clair sur la vidéo à la fin de mon texte).




On peut « acheter » un chat (un nouveau, pas ceux-ci), puis chez soi faire un voeux et si le voeux se réalise, il faut revenir le porter au temple.
On a visité un ou deux autres temples/sanctuaires, mais je ne me souviens plus des noms.
Y’avait du gros poisson.

Ça, ça représente des éclairs (le papier) et de la pluie (les tiges) et ça protège la place contre ça.

Une arène de sumo (dohyo) et ça a l’air qu’il y a eu des combats récemment parce que la paille est relativement neuve. Le gars n’était pas en train de faire une démonstration de breakdance.

Ça c’est pour démontrer la force. Tomoko m’a dit que ça pesait 180 Kg (parait que c’est écrit dessus…) Y’a des gens qui sont capable de lever ça.

Et un autre temple. C’est drôle, on voit bien la différence entre « la ville » et le temple.

Le rouge, c’est pour repousser le méchant.


On n’a pas pu le prendre malheureusement, mais il y a quelques trains qui sont avec des maneki-neko, c’est vraiment partout partout au Japon!

Tomoko nous a conduit vers la Carrot Tower.

Pourquoi Carrot? J’ai lu qu’il y avait eu un concours pour trouver le nom et c’est un étudiant qui aurait dit que la couleur ressemblait à la carotte. Des fois, c’est le fun quand les choses sont pas compliquées!
C’est un endroit où on peut avoir une vue sur la ville gratuitement. Malheureusement, pas de Mont Fuji (trop brumeux).

C’est fou comment y’a des bâtiments à perte de vue! C’est comme si ça finissait jamais!



On a terminé notre visite sur le plancher des vaches en allant manger un poisson fourré sucré (le mien c’était pomme et caramel) et on a dit au revoir à Tomoko.



Un petit bonsoir à Hachiko avant d’aller se coucher (il y a TOUJOURS une file pour la photo).

En retournant vers l’appart, j’ai échappé des chips par terre.
Déjà que c’est mal vu manger ou boire en public…
J’ai observé l’ampleur du dégât, on parlait de morceaux d’environ 1/2 cm, j’en ai dénombré 3.
J’ai vite ramassé le tout en espérant que personne n’ait vu la scène, mais il fallait ensuite m’en débarrasser dans un monde où les poubelles sont rares comme des pleines lunes et je ne voulais pas tacher mes poches.
J’ai mangé les chips et je pense que c’était LA bonne chose à faire.
L’honneur est sauf, c’est ça qui est important.
Demain on va visiter un endroit d’art numérique qui s’appelle Teamlab Borderless.

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