Japon – Vol, Tokyo et appartement

Nous voici repartis, cette fois-ci pour le Japon.

J’ai fait ma valise un peu dernière minute. Certains diront que je fais toujours ça, mais cette fois c’était encore plus dernière minute ou plutôt dernière soirée (on dit tu ça: j’étais dernière soirée?) Vu que la météo risque d’être assez stable et que nous prévoyons laver du linge, c’est pas mal plus facile.

Aussi, j’ai eu du suivi récemment pour mon problème de pied que je traîne depuis quelques années et je ne peux pas courir, alors j’ai moins de linge de sport.

Le plus gros défi a été de faire sortir les chats qui voulaient toujours se coucher dans la valise. Je vais m’ennuyer d’eux pas mal, ma soeur va venir les nourrir comme d’habitude. Ils, et nous, sommes pas mal chanceux d’avoir ce gardiennage tout près! Ma valise n’a jamais été si vide. J’ai la grosse valise, mais j’ai même pas rempli la moitié. Sarah prévoit rapporter beaucoup de choses.

On a pris un Uber vers l’aéroport, on l’a réservé la veille et c’était en rabais. Fort probablement une stratégie marketing pour nous « ravoir » comme client, parce qu’on le prend sporadiquement. Je pense que c’était 32$, pour une course qui coûte d’habitude 50-60$ minimum alors c’était un no brainer.

Ils ont des nouveaux scanners de bagages à l’aéroport aux douanes.

Ça ressemble à une grosse machine IRM. J’ai juste eu à mettre mon sac dans le gros bac, pas besoin de sortir mon laptop, mes batteries, mon iPad, rien! J’avais même pas sorti ma petite bouteille Otrivin de 20ml (complètement oublié) et tout était beau.

Le Otrivin, c’est une recommandation de mon médecin parce que quand j’ai pris l’avion avec le rhume l’an dernier, mon cerveau avait failli exploser à l’atterrissage (bon. l’impression de).

Sans farce, pendant toute la descente ça faisait tellement mal et je ne pouvais rien faire à part regarder l’altimètre descendre et regretter d’avoir embarqué dans l’avion. Après, j’avais eu les oreilles partiellement bloquées pendant 2-3 jours!

J’ai lu que c’était probablement à cause d’une certaine trompe d’Eustache qui serait bouchée à cause du rhume. Donc on m’avait dit que le Otrivin pouvait m’aider à ce que ce soit moins pire et là vu que je suis un peu congestionné, j’ai pas pris de chance ni pour le décollage ni pour l’atterrissage.

15 minutes après le décollage, un agent de bord a demandé s’il y avait un médecin à bord. J’ai pas su ce qui s’était passé, mais Sarah m’a dit qu’une passagère était couché en petite boule dans le fond de l’avion et se faisait flatter le dos par un agent de bord. D’après-moi les agents doivent avoir « et toute tâche connexe » dans leur contrat.

D’ailleurs, on l’a vu avec la grève d’Air Canada mais les agents de bords ne sont pas payés lorsque l’avion n’est pas en vol. J’avais souffert de ça quand j’avais été pris dans un avion pendant 4h sur le Tarmac lors d’un voyage vers Las Vegas. Vu qu’on ne pouvait pas décoller à cause d’ennuis techniques, le personnel ne voulait pas nous servir (même de l’eau!) parce que… pas payés. J’ai été surpris à ce moment et j’en revenais pas. Je ne connais pas beaucoup de gens qui travailleraient pas payés en tout cas.

J’ai perdu ma plainte/cause à l’OTC contre la compagnie aérienne après 26 mois d’attente en passant. Je suis pas mal fru.

Le vol de 13h s’est bien déroulé. J’étais le siège du centre, Sarah préférant l’allée et moi préférant être à ses côtés. J’aurais aimé ça dormir, mais la personne à ma gauche était probablement une personne en situation d’hyperactivité avec un trouble capillaire.

Pendant 12h sur les 13h vu vol, ses activités étaient:

• jouer sur son cellulaire à un jeu avec ses pouces, position demandant un écart assez large des coudes occupant ainsi l’accoudoir
• texter des gens avec ses pouces, position demandant… bla bla bla
• se gratter la tête environ 300 fois, levant le dit coude droit et m’accrochant chaque fois

Disons que ça ne permet pas beaucoup le sommeil profond.

Si ce n’était pas de l’hyperactivité, je ne suis pas médecin mais je dirais que c’est un nouveau cas mondial de « pouces sans repos ». Malheureusement, je pense qu’on s’en va vers une nouvelle pandémie.

Mon repas réservé végétarien asiatique servi avant tout le monde (c’est même pas un truc hein, vous pouvez faire des demandes spéciales quand vous achetez des billets, je recommande fortement!) s’est avéré être assez bon, mais pas mal épicé.

Le repas de Sarah était pas mal ordinaire. C’était du boeuf, ou des nouilles style japonais et elle a pris le boeuf.

La petite collation vers le milieu du vol était tellement épicée, Sarah m’a demandé s’ils avaient échappé le pot de sauce sriracha dedans. Ça débloque le nez en tout cas.

Sarah nous avait préparé des collations et je dois dire que les légumes étaient délicieux, rafraichissants. Je recommande.

Le vol passait par l’Alaska. Donc notre vol passait par… l’océan pacifique mais peut-être un peu l’océan arctique? En tout cas, on allait éventuellement vers l’ouest.

Arrivés à l’aéroport de Narita (+ de 1h de distance à l’est de Tokyo), on a pris le Narita Express pour environ 25$ chacun. C’est fou comment c’était compliqué d’acheter le billet mais on s’en est bien tiré finalement si on se compare aux autres touristes.

Ils nettoient chaque train entre chaque parcours complet de la ligne. Le plancher de la station n’est pas si propre, mais le train, lui, ne pourrait pas l’être plus.

L’appartement Airbnb est tout près d’une station de métro (Meguro), très central et c’était super facile de payer pour prendre le métro depuis la station de train avec la carte Suica (une genre de carte virtuelle rechargeable sur laquelle on met de l’argent). Ce paiement sans contact devrait arriver chez nous un jour.

L’appartement est très spacieux (spacieux pour le Japon).

Je vais faire comme les humoristes qui ne vouvoient plus les spectateurs dans les spectacles d’humour:

« Quoi, Montréal? Tu pensais qu’on allait dormir dans des capsules? »

« Hey, toé-chose, je suis même pas sûr que mon sac à dos avec ma Presse Électrique allait rentrer en hauteur là-dedans. »

On a plutôt un bel espace et une belle cuisine.

Tu l’attendais hein, Montréal, ma photo de bidet Toto?

Bon. Heureusement que j’ai un bidet de base à la maison, je suis déjà en terrain connu, mais là celui-ci c’est un peu plus fancy (lire fancé), le siège est chaud (pas certain d’être fan quand il fait 25 dehors), l’eau est chaude et tu as tous ces contrôles. Heureusement que Google Translate existe par contre.

Bon, la traduction c’est pas parfait, mais au moins on sait un peu plus où on s’en va.

Dodo!

Tsé quand tu dors pas pendant un bout à un moment donné ça te rattrape. On avait de la misère à pas cogner des clous dans le train.

Je suis en retard d’une journée pour écrire ce blogue. Ça parait pas, mais ici on est dans le futur et dans le futur, le temps passe vite quand t’as pas dormi et que t’es sur le décalage horaire.

Demain, Montréal, j’te montre la douche et on s’en va faire 2 visites guidées « gratuites » (on laisse un pourboire selon notre appréciation), une le matin et une le soir. Et vu qu’on vit dans le futur, je peux vous dire que demain, on va avoir eu mal aux pieds en tabarnouche à force de marcher.