Jour 9 – Isafjordur et route vers Ólafsvik

Stéphanie et Rodolphe, ceux qui tiennent l’auberge, sont des français venus s’installer ici après être tombés en amour avec les paysages. Je ne sais pas trop c’est depuis quand, mais je sais qu’ils n’habitent ici que 6 mois par année parce que le reste du temps… c’est illégal! À cause des avalanches.

Il y a eu une grosse avalanche en 1995 et depuis il y a tout un secteur qui a été revendu au gouvernement et ils ont dû reconstruire une partie des maisons.

Dans le salon, on a un jeu de « Fox & Geese ». Dans les notes du cahier de l’hébergement, ça dit qu’ils reproduisent ce jeu et qu’on peut en acheter une copie mais j’ai pas trop trouvé la chose alors je me suis contenté de prendre une photo et peut-être regarder ça de chez nous.

On quitte Súðavík (population de 176 habitants).

On avait comme objectif de visiter Isafjordur aujourd’hui (à ~15 minutes), c’est une assez petite ville mais là il y a un bateau de croisière (c’est fréquent) donc il y aura plusieurs touristes.

On avait aussi comme objectif de grimper la méchante grosse côte en ligne droite à l’entrée de la ville. C’est comme une longue piste de saut acrobatique en ski, mais qu’on peut monter à pied. En bas, on a trouvé cette affiche mais on comprenait pas trop comment ça fonctionnait.

Fait que… ça monte… on sent bien les mollets, il y a des pointes à 30%. Ça nous a pris un bon 15-16 minutes.

La vue en route était vraiment belle (c’était aussi le but de grimper).

Ces grosses remontées sont probablement pour retenir de futures avalanches. On a vu qu’ils installaient des treillis dans le flanc de la montagne à certains endroits, ça doit aider à « pas avoir d’avalanches ».

Rendu en haut, on a vu la même affiche qu’en bas et j’ai mis Google Translate pour lire.

On comprend maintenant un peu plus. En gros, vu qu’on a fait ça en 15-16 minutes, on est en forme « D’accord ».

Ce gros building, un ancien hôpital, est maintenant un centre culturel + bibliothèque.

La bibliothèque offre le prêt libre service.

Une belle salle de travail peu intime mais qui offre une belle vue sur l’extérieur.

Au deuxième étage, il y avait une exposition pas très claire, mais aussi du vieux matériel médical. Au milieu, c’est une vieille table d’opération et je vous jure que si vous avez besoin de vous faire opérer, c’est mieux maintenant. Tsé « dans mon temps », c’est pas toujours mieux.

Mon oeil a aussi été attiré par cette oeuvre, c’est assez intéressant. J’ai bien aimé le loup (?) mais aussi la dame aux gros sourcils derrière qui semble cacher un secret… Là je vois l’ours dans le lit, est-ce que c’est un mélange du petit chaperon rouge, de boucle d’or et les trois ours? Quel serait le rôle de la dame aux sourcils… tellement de questions sans réponses.

La bateau était difficile à manquer.

Quelques photos un peu au hasard:

Tout autour de la ville il y a des montagnes, c’est majestueux. Vraiment, quelqu’un qui aime faire un peu de vélo et du plein air en général, t’es gâté ici.

On est allé dans une boutique, maman voulait s’acheter un chandail tricoté par quelqu’un d’ici et c’est MISSION ACCOMPLIE! C’est pas que j’aime pas magasiner, mais disons moins que certaines personnes.

On a aussi fait un petit arrêt « skyr », notre aliment quotidien, mais à l’épicerie… je sais pas si c’était une épicerie bio ou quoi mais câline… tsé, un poivron orange à 12$, ou une portion (disons, la moitié du paquet chez Costco) de saumon fumé, 60$, c’est pas donné. Le skyr est à un réconfortant 3$ le contenant.

Puis on a mis le cap sur le village (ou petite ville) de Ólasvik. On a eu plusieurs systèmes météos en route (5h35 de route).

Je ne suis jamais allé à cet endroit de l’île. C’est un peu le but: voir ce qu’il y a, mais on sait que ça va être similaire à ce qu’on a déjà vu ailleurs (volcans… chutes… etc.)

Difficile à voir ici mais au milieu, c’est un gros lac, et au loin une montagne, le tout entouré de montagnes, avec un petit Inukshuk au premier plan. En tout cas, j’aimais bien le cadrage sauf qu’en photo, c’est pas comme en personne.

On a continué nos déplacements, la route est un peu différente d’ailleurs, c’est très « vert », beaux dégradés, c’est vraiment superbe.

Très par hasard, j’ai vu cette montagne et un groupe de voitures stationnées (c’est louche) alors je me suis arrêté à LA chose qui fait que les gens viennent sur cette partie de l’île: Kirkjufell. Ayoye.

Il y a une fiche explicative qui détaille la chose et les différentes couches de sédiments, de lave, etc.

On risque d’y retourner demain s’il fait plus beau.

Beaucoup de routes de terre/garnotte plus tard, on est arrivé à l’hébergement:

« Bikers Paradise »

À date j’ai pas trop compris l’histoire avec les vélos mais on s’est fait accueillir par une madame (je peux dire madame) de 78 ans pas mal en forme, qui me dit (après m’avoir serré la main) qu’elle a probablement pogné le rhume en allant marcher sur un glacier avant hier parce que c’était intense.

Bon. Ça me fait penser à quelqu’un, cette énergie.

Bel hébergement partagé.

La chambre, toujours assez similaire mais je dirais que c’est dans le top spacieux de ce qu’on a eu, il y a une petite table de travail qu’on ne voit pas sur la photo.

Demain c’est notre dernière journée, on va visiter ce qu’il y a sur cette péninsule si on peut avec notre voiture « pas 4×4 » et s’en retourner pour Reykjavik et flâner un peu avant d’aller à notre hébergement près de l’aéroport pour le retour le lendemain.


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