Aujourd’hui le seul objectif c’est de se rendre à Porto, en voiture, dans un stationnement pas trop cher et ne pas avoir à penser à l’auto pendant quelques temps.
On va faire la côte ouest et s’arrêter un peu au hasard à certains endroits sur le chemin.
On avait réservé la voiture de location chez Europcar, c’est une grosse entreprise et le prix était bon. On a une petite hatchback, une Volkswagen Polo. Je pense que c’est un peu plus petit qu’une Golf.
C’est presque tout ça que les gens ont ici! Mais au Québec, des petites hatchback, ça ne se vend plus, ou ils n’en vendent plus un des deux. Tsé c’est sûr que si la seule chose que tu annonces c’est des camions et des VUS, tu vas moins vendre du reste. En tout cas, c’est plate.
On quitte donc avec la Polo, transmission manuelle, c’était moins cher (merci à mononcle Michel pour les cours de conduite, c’est encore pratique). Comme « d’habitude », on a dû refuser toutes les assurances et protections pour que ce soit celle de la carte de crédit qui embarque. Ça fait toujours un peu drôle de signer le formulaire qui dit qu’on va leur devoir 22,000 euros si on brise le char au complet mais c’est comme ça que ça marche.
Premier arrêt, une petite ville sur la côte: Santa Cruz.
La plage est super belle et longue et il n’y a personne! Mais on n’a pas le temps de penser à se baigner, ni le temps de se baigner tout court. On s’est arrêté dans une petite place sympathique pour manger de la pizza.
Ça c’est la « petite » pizza. On en a pris une chacune, mais c’était beaucoup trop: c’est la taille d’une pizza moyenne chez nous! C’était pas cher (12$CAD), et très bon.
On s’est arrêté encore un peu plus loin pour de beaux miradors.
Ensuite, encore sur la côte on a fait un arrêt à l’inter-marché (épicerie et quincaillerie, genre) dans une ville qui s’appelle Lourinhã qui a un gros parc thématique avec des dinosaures et il y avait des échantillons de ces dinosaures un peu partout dans la ville et plusieurs commerces ont « dino » dans le nom.
Le rayon des sardines et autres poissons en canne regorgeait de sortes différentes.
Et je peux vous dire que quand tu passais à 1-2 rayons d’où il y avait la section de la poissonnerie, c’était comme un marché asiatique: difficile d’y rester plus que quelques secondes, ça sent FORT le poisson. J’imagine qu’un jour on s’habitue.
Encore sur la route, on arrive à Peniche, on voit des informations comme quoi on est sur le GR11, mais plutôt le sentier européen E9.
Le sentier fait 5000 km, il part du Portugal pour aller jusqu’à la frontière Russe.
On a aperçu une dame qui nourrissait des chats mais aussi des mouettes sur le bord de l’eau, et des pêcheurs. Beau point de vue, ils nous montrent même comment cadrer la photo.
On roule encore vers le nord avec comme objectif Nazaré mais finalement on passait devant Óbidos où il y a des fortifications et j’ai « viré » pour aller voir.
L’alcool de certises (Ginjinha) semble très populaire ici, il y a environ 20 kiosques où tu peux en prendre un shooter et acheter des bouteilles.
Après avoir vu Sintra, c’est sûr que des fortifications et des ruines comme ça c’est un peu moins « hot » mais c’est vraiment très intéressant et joli s’y promener.
On a aussi eu un rapide coup d’oeil sur l’aqueduc d’Óbidos, construit au 16e siècle:
J’ai réalisé qu’on allait être très juste pour aller au stationnement que j’ai réservé à Porto, ça ferme à 20h.
Notre hébergement est en plein centre (genre, un peu comme dans le vieux Montréal) et le coût du stationnement sur la rue serait d’environ 30$ CAD par jour, ça ne me tente pas tant.
J’ai trouvé un stationnement à 3,4 km au nord au coût de 48$ pour 4 jours, ça a plus de l’allure. En route, j’ai reçu un appel sur mon téléphone, c’était le gars du stationnement qui me demandait:
« T’es où? Je ferme bientôt ».
Une chance qu’on s’est pas arrêté ailleurs sur le chemin, c’était limite, on est arrivé à 19h30.
J’ai stationné la voiture comme j’ai pu, mais c’est vraiment « sketch » comme on dit. C’est en méga pente, dans un sous-sol quelconque. Ça va être difficile de sortir de là.
On a pris un Bolt vers notre hébergement qui est dans… une côte, encore une maudite côte. Pis y’a du monde partout! Ça nous a pris 20 minutes et un détour de genre 8-10km pour faire le 3,4 km à cause qu’il a contourné le trafic.
C’est beau, mais c’est chaud et pas de climatisation, seulement un ventilateur sur pied qui a été amputé de quelques orteils ou encore qui s’est fait remplacé des tibias mais que l’opération n’était pas un succès.
La vue donne sur des toits et des mouettes (au 3e étage). On a pris l’ascenseur le plus lent du monde. Je prends les marches si j’ai pas les valises!
C’est vendredi soir, il y a énormément de monde sur le bord de l’eau. Il y a des chansonniers à chaque 3-4 restaurants et des gens partout, c’est très bruyant.
Y’a genre du monde que leur job dans la vie, on dirait que c’est d’aller faire du bruit le plus qu’ils peuvent. Des gens en trottinette, avec des gros speakers qui blastent une musique pop quelconque… des motos qui font rincer leur moteur.
On a eu de la difficulté à trouver un restaurant abordable, tous les plats de tous les restaurants ont l’air d’être ~20-25 euros. Seulement pour manger un plat, ça fait une facture assez chère pour notre budget. On a trouvé une place plus loin qui était OK et moins chère. J’étais en pente par contre (parce que… dans une côte).
On a pris un « couvert ». Du pain, des olives, du pâté de sardines, du beurre et des lupins.
Et j’ai mangé un genre de gratin de morue (avec patates, oignons et crème). J’ai vraiment plus faim.
Où on est dans Porto, ce soir, c’est difficile pour moi de dire si je vais aimer ça parce que c’est tellement bruyant et je suis pas mal sensible à ça.
Tsé, t’as des motocross qui passent le plus vite et le plus fort qu’ils peuvent juste pour… déranger. Ça fonctionne vraiment!
Mais c’est très beau où on est. C’est juste que quand le son entre trop par mes oreilles, disons que je ne vois plus clair, c’est comme si mon cerveau n’arrivait pas à traiter l’information des deux.
Voici à peu près le trajet qu’on a fait aujourd’hui. Très beau trajet. Pas toujours sur le bord de l’eau, mais il fallait aussi avancer.
Demain on visite Porto, j’imagine!
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