J’ai fait mon effort de guerre, sachant que ça n’allait durer qu’une nuit, j’ai trouvé une position potable pour dormir dans ce lit auquel je décerne le record Guiness du côté de matelas le plus creusé (catégorie chambre poche à 230$+ et plus pour la fin de semaine du spectacle de Taylor Swift). J’avais laissé le côté « un peu mieux » en gentleman.
Honnêtement, pour un endroit noté 7.quelque sur Booking, c’est pas mal ordinaire.
On lui donnerait plutôt un 5. Pis pour le trouble, pis le « pas voir de vraie personne », j’irais en bas de ça. Eille, pis y’a des côtes même dans la chambre, faut forcer des cuisses pour « monter » la pente vers la salle de bain. L’auto-nivelant doit pas être si cher, coup donc. En tout cas. J’arrête d’en parler là là.
11h, on sort pour aller à notre autre hébergement pour les 5 prochaines nuits qui est situé à 180 m (3 minutes de marche, ou 8 minutes de voiture selon Google Maps).
C’est dans cette rue. Notez, on n’est pas les seuls à attendre que notre hébergement soit disponible 🙂 Mais on a patienté que 27 minutes.
Ça a bien de l’allure, le lit ne pourra pas gagner le Guiness des records du matelas le plus inconfortable puisque ce prix a déjà été décerné la veille. On a une petite terrasse qui reçoit de la lumière on sait pas trop comment du haut.
Je teste le lit.
Notre hôte nous suggère d’aller « bruncher » (c’est vite dit) chez Jac. C’est pas loin. Environ… 80m de marche? On va prendre ces petites victoires.
Je prends jamais ça mais là j’ai pris un bol smoothie de chia aux baies d’açai et c’était vraiment bon. C’était une genre de slush (froide).
La secte des swifties affiche ses couleurs à coup de hoodies et de t-shirts partout où on met les pieds.
À l’épicerie, on s’est fait tendre un sac pour faire une mini épicerie pour une banque alimentaire. Le concept est bon, t’as des bénévoles convaincants qui donnent un sac à l’entrée, t’achètes des choses pratiques et tu donnes le tout en sortant.
Moi, quelqu’un qui donne son temps pour convaincre du monde de donner de la nourriture de base à d’autres, ça m’allume, ça vaut bien quelques dollars. Nous on a le luxe de pouvoir voyager!
À l’aide de la très utile application Google Translate, je vise, je crinque le chien, clic pow, jl’ai eu ciboé’re (la traduction immédiate de ce qui est écrit sur le sac pour la banque alimentaire qui est juste en portuguais).
On a fait une petite épicerie avec des classiques: un fromage très peu cher et un petit vinho verde (en pensant à Amélie) à 3.50$.
On s’est ensuite promené vers l’est, autour du château Saint-Georges où on a pu apprécier beaucoup de céramiques sur des bâtiments: typique Lisbonne.
Imaginez-vous donc que Dr Arruda a construit un empire de tartelettes du Dr Arruda au Portugal, tout ça pendant la pandémie! Voici un premier test de goût d’une boutique où il parait que ce sont les meilleures. On va s’en servir comme baromètre pour les suivantes.
Avec un p’tit café (très bon en passant).
On s’apprête à descendre beaucoup vers la plage (en se disant que tantôt les mollets vont y goûter). Heureusement, il y a ce camion pour les urgences de chocolat.
C’était « crowdé » pas mal.
Voici quelques photos sur notre route. C’est vraiment beau partout et plein soleil.
Notre première rencontre féline au Portugal: des chats (qu’on imagine errants) qui se délectent d’une canne de thon. Notre chat et compagnon de vie de 21 ans Albert a eu des problèmes nerveux style démence/absences avant qu’on parte en voyage et on a pris la difficile décision de le faire euthanasier pas longtemps avant le voyage. J’appréhendais de partir en voyage avec les problèmes de santé qu’il avait, on est chanceux qu’il n’ait pas eu ces problèmes pendant le voyage, j’ai donc pu partir en paix mais il me manque. Cette petite rencontre avec des chats me fait du bien.
Bon. On a descendu, pis là on monte, mais on va encore redescendre avant de remonter. La vie est ainsi faite ici. Ça fait des beaux points de vue partout.
Ça c’est un ascenceur, mais c’est 6 euros et je ne suis pas certain que ça nous aide, alors on a fait à pied à la place.
Une très peu traditionnelle soupe ramen pour souper, très bonne! Ils ont trempé le tofu dans une sauce aigre-douce et ça se marie bien au reste.
On se re-claque des marches. Un p’tit alcool de cerises au passage (pour l’énergie).
Tsé quand ton commerce est bien placé, ça aide.
Plusieurs marches plus tard (j’en ai parlé plus haut des marches je pense), on arrivera à notre hébergement qui se situe dans le quartier Bairro Alto qui veut dire en portugais « Quartier Supérieur » (comme dans « haut »). C’est logique.
Là, on a eu une petite discussion à savoir si on avait pris ce tramway: est-ce qu’on aurait sauvé nos jambes. Quand je parle de « sauver nos jambes », c’est solidairement parce qu’en fait, les miennes vont bien. Mais je pense que le tramway allait dans une autre direction d’où on venait. En tout cas. De toute façon, ils sont souvent bondés de touristes qui n’aiment pas les côtes.
Je connais pas mal d’espagnol pour pouvoir le lire, pour le comprendre (des fois) et le parler (quand je suis pas trop gêné et que j’en ai lu un peu pour me rafraichir la mémoire). J’avais fait des cours avec des livres il y a un bout de temps.
Le portugais c’est une langue latine mais ça ressemble (à la lecture) beaucoup à l’espagnol. Je peux lire pas mal de choses sans problème mais à l’écoute je suis un gros 0 à part dire merci (obrigado). Quand ils parlent j’entends beaucoup de son « ch » (comme chut) au lieu des « s » en espagnol et ça rentre pas dans mon cerveau correctement. Heureusement, tout le monde semble à l’aise en anglais ou en français!
Demain on s’en va vers la tour de Belém, parait que Dr Arruda a une succursale de tartelettes pas mal bonnes dans ce coin-là.
Voici une petite vidéo résumé.
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