Jour 13 – Vélo et Lanta Animal Welfare

Tout près de notre hôtel, un belge a ouvert une boutique de location de vélos (montagne – ou encore VTT comme ils disent – et électriques).

Pour un gars comme moi qui n’a pas fait faire de permis de conduire international chez CAA avant de partir et qui n’ose pas louer un scooter sans le dit permis (s’il arrivait un accident, c’est comme conduire sans permis) ça me semble être une super alternative pour découvrir l’île un peu plus.

En passant: un peu comme à Bali, on peut acheter de l’essence au litre (pour presque 2 fois le prix d’une station service). Ça dépanne j’imagine.

Le vélo électrique était assez entrée de gamme, mais intéressant (sauf la selle, on aurait dû vérifier mieux, elle était vraiment à jeter). Il y a un mode « scooter » pour ne pas avoir à pédaler du tout (vs. l’assistance au pédalage).

On est passé par plusieurs routes, dont au passage une route partiellement en terre. C’est bien, sauf quand un camion est sorti pour arroser la route (…), peut-être pour que la poussière lève moins? En tout cas.

La photo a été prise à « Lanta Old Town », sur le quai touristique.

On ne sait pas trop c’est quoi ni quel pays, mais on y tournait une scène d’une genre de télé-romance-gay asiatique et l’équipe de tournage filmait avec un drône (entre autre).

Sur la rue touristique (magasins, etc) on est arrêté à un endroit où ils annonçaient des smoothies (bon, pas très original) mais de la crème glacée maison.

Plusieurs petites places ont fait voeu de non-plastique et c’est très bien ainsi!

La crème glacée maison était dé-li-cieuse (vanille) vraiment. Le smoothie à la mangue aussi.

Ils ont l’air (d’après l’affiche) d’avoir un concept de « venez manger, et payez ce que vous voulez pour le repas ». Je trouve ça bien, j’aurais bien aimé savoir si ça fonctionnait bien généralement.

On s’est ensuite arrêté à un endroit de trucs artisanaux, où ils servent accessoirement du pad thaï. On en a profité pour flatter le chat, boire un thé, et relaxer (et regarder ce qu’ils vendaient).

C’est tu pas la belle vie ça? Il faisait vraiment … cuisant dehors. Pour les animaux aussi c’est pas facile!

En tout cas, dans cette place-là, il y a du monde super créatif. Partout il y avait des trucs dessinés (le menu)

Mais aussi… jusqu’aux toilettes!

Ouais, ça c’est une affaire. Je pense que pas mal partout on est supposé de ne pas jeter le papier de toilette dans les toilettes (comme au Pérou, par exemple), mais … des fois c’est pas clair de même. On lit « pas de serviettes hygiéniques ou de papier à main », ou encore « trash ». En tout cas. Pour le voyage, je me suis dit qu’en petite quantité c’était pas la fin du monde mais j’ai peut-être nuit à des fosses sceptiques…

Anyway, entre vous et moi, à l’épaisseur du papier de toilette, ça doit pas passer trop mal avec le reste.

On a continué notre périple à vélo.

Le monsieur de location de vélo m’avait dit: prends pas la 1ère route à gauche en revenant de old town, c’est très à pic.

En même temps, il dit à Sarah: ouais, avec le vélo électrique, fais attention, tu peux utiliser le mode scooter mais tu vas voir, tu vas dire à ton chum de t’attendre en haut de la côte à la place de l’accompagner.

Là Sarah lui dit: « ouais mais… yé pas pire d’habitude à vélo ».

Et là il dit: « oui mais le vélo, il peut aller à 45-50km/h »

Bon.

On revient à la côte. C’est vrai que c’était pas mal à pic (je ne sais pas quel grade, mais ça commençait raide pas mal). Mais bon. En vélo de montagne, rien d’impossible, et Sarah qui va mettre ça sur le mode scooter, y’a rien là.

Mais non!

Au premier tournant, je regarde derrière, Sarah marche à côté du vélo.

Il faut dire que Sarah et les changements de vitesses, c’est pas son fort. Elle m’a dit que sur le plat, si elle se mettait sur les petites vitesses, elle pédalait dans le beurre (ou ça l’aidait, puis freinait, puis l’aidait). Mais dans la côte, c’est sûr que sur le « gros boeuf », sur la plus petite derrière, ça fait forcer la mécanique.

Donc en gros, le vélo, il a shutdown (j’aurais dit shutdowné, mais les jeunes de nos jours ne conjuguent plus les anglicismes ça a l’air – ça m’énerve!)

Je pense qu’il a surchauffé et déclaré forfait.

Il est où le 45km/h quand on en a besoin? J’ai réussi à débrancher/rebrancher le cossin puis à le monter sur les plus petites vitesses en pédalant de façon vraiment pas optimale mais c’était pas facile même avec l’assistance au max du moteur. Peut-être qu’on était dans une côte de 15% aussi. En tout cas, grosse déception. Sarah a monté le vélo de montagne en partie en marchant.

Puis on a continué (en descendant la plupart du temps, fiou).

À un endroit, on est tombé sur une piste cyclable!

Mais… tellement mal faite! Il y avait des cônes partout et… des scooters, des tuk tuk, des voitures…

C’était une piste cyclable ridiculement inutile.

Remarque, on ne peut pas s’attendre à grand chose quand on voit que les motos roulent sur les trottoirs quand ça leur sauve du temps, qu’ils ne respectent pas les feux rouges, qu’ils roulent à sens inverse, dans les marchés intérieurs…

J’ai spotté ce super restaurant à côté du 7-eleven. C’est le genre de marketing qui ne fonctionne pas avec moi en tout cas. C’est peut-être en l’honneur d’un bébé célèbre? Qui sait.

Il devait faire 42 degrés ressenti (c’est ce qu’on annonçait). La batterie qui est supposée faire au moins 80km (et même plus), suite à une utilisation très grande de la pile (pour faute de selle qui donnait trop mal aux fesses), a finalement encore surchauffée probablement. Il restait très peu de pile sur l’indicateur (même après seulement 25km de fait!)

Heureusement, on approchait de la fin et de notre objectif de la journée:

Lanta Animal Welfare. Un endroit où ils prennent en charge des animaux maltraités, les remettent sur pattes, puis vont les remettre dans la nature (si possible) et sinon trouver des gens pour les adopter.

On arrivait juste à temps pour le tour guidé. Cette fille est venue faire du bénévolat il y a quelques mois/années (elle est anglaise ou australienne) et quand elle est retournée chez elle, elle ne trouvait plus trop le plaisir qu’elle avait eu ici alors est est revenue et y travaille.

Elle nous a montré les installations, ils ont « récemment » eu une salle pour les rayons-x (grâce à des dons), avant de l’avoir c’était difficile de faire quoi que ce soit avec un animal qui avait été frappé par une voiture, ils devaient faire 4h de voiture pour aller dans une plus grande ville pour voir la fracture.

On a vu plusieurs chiens, la salle d’opération (pas aux normes de chez nous), elle nous a aussi expliqué le travail des bénévoles. Plusieurs viennent sur l’île en vacances avec comme objectif de bénévoler – j’aime beaucoup ce mot, je pensais qu’il n’existait pas pour vrai mais ça a l’air que oui… j’aime aussi beaucoup le mot « automagique » mais lui n’existe pas vraiment.

Il y avait des chats en attente de vaccins (qu’on ne pouvait pas aller flatter):

À la fin de la visite on était dans « cat city », l’endroit où les chats « en santé/sans traitement » vivent en attendant d’être adoptés.

Lui c’est le plus cool (Collin). J’ai un parti-pris pour les chats noirs – les mal-aimés, les moins adoptés généralement en plus.

Mais lui il est chanceux, il attend un transport pour Frankfurt, une famille veut l’adopter mais attendent qu’un touriste de Frankfurt vienne sur l’île pour pouvoir le rapporter sur son vol de retour. Les adoptants ne sont pas tous de l’île, je pense qu’il n’y en a pas assez d’intéressés alors ils vont essayer de les placer à l’international!

Donc d’ici-là, ils vivent en relative harmonie ici.

Mon sac à dos (qui sent le chat) faisait encore fureur ici.

Ils ont quand même l’air bien ici. Donc tous les jours, des touristes débarquent, viennent flatter les chats, viennent parfois en adopter un, donnent de l’argent pour supporter l’organisme.

La fille qui a parti ça (une australienne, je pense) a aussi créé une place de cours de cuisine (puisque c’est populaire) où tous les profits servent à financer le refuge. Très bonne idée!

Après la visite, on est allé retourner les vélos, j’ai pu au passage dire au gars que la selle du vélo de Sarah c’était de la cochonnerie et qu’on a eu des problèmes avec le vélo. Sarah n’était pas mécontente d’en finir avec les vélos. Mon vélo de montagne (un Trek Marlin, entrée de gamme) allait super bien.

On a terminé la journée dans un autre restaurant un peu anonyme où il n’y avait personne.

Sarah a pris un curry massaman (pour me copier d’hier)

Moi j’ai demandé si elle avait des nouilles, elle m’a dit:

« une soupe aux nouilles? »

Bah, pourquoi pas. Tofu? D’accord.

Les nouilles ressemblaient à des kleenex et c’était finalement une soupe à l’ail. C’était bon, mais le goût de l’ail à un moment donné, on se tanne un peu.

Même si je n’avais pas tant faim, j’ai terminé le dernier repas sur l’île en beauté avec un mango et sticky rice (c’est ce qu’elle m’a suggéré comme dessert). On s’est senti un peu comme au Sri Lanka quand le chauffeur nous suggérait de manger « rice and curry » à chaque repas comme si on avait le choix… En tout cas, c’était sucré et très bon.

Ah et avant le resto, on a pogné le coucher du soleil (voir la vidéo plus bas).

Sarah m’avait dit: « tu vas voir, il va descendre dret dans la mer ».

Bon, ce ne fut pas tout à fait ça, mais à la fin, j’imagine qu’on peut dire que oui.

Demain matin on prend un transport vers l’aéroport pour s’envoler à nouveau vers Bangkok pour avoir une dernière journée avant notre vol de retour vers le congélateur.


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