Mon réveil sonne à 6h45, question de ne pas trop être pressé pour notre excursion de snorkeling entre les plaques tectoniques de l’amérique du nord et de l’eurasie. Et oui, c’est fou de même.
À 7h, nos deux téléphones ont beepé: deux textos en même temps. Ils ont retrouvé la valise de Sarah! Ensuite, le téléphone sonne. Je dis au gars qu’on va passer la chercher…. plus tard. Quelle bonne nouvelle! La pensée magique, ça marche des fois quand il y a des probabilités que ça marche!
Petit déjeuner, toujours aussi bien. Pain frais genre brioché aux raisins et un autre pain de seigle vraiment bon. Un truc chocolat+guimauve, un Skyr (surprenant n’est-ce pas), des oeufs.
La fissure où on va faire le snorkeling s’appelle Silfra (lien wikipedia), dans le parc national de Þingvellir (prononcé thingvellir). Chaque année, elles s’écartent de 2cm et ça crée une certaine tension sur la terre et finalement chaque 10 ans il y a un tremblement de terre. Résumé rapide.
Ça c’est où les gens embarquent dans l’eau. Un groupe partait pour la plongée (nous c’est le snorkeling).
On a booké l’excursion juste avant d’embarquer dans l’avion. Deux personnes dont je ne nommerai pas le nom m’ont dit que ça valait vraiment la peine d’y aller alors malgré le prix, c’est sûr qu’on y allait. Je tenais aussi à ne pas en entendre parler par d’autres du genre: ahhhhh c’était LA chose à faire, etc. etc. Bref, ne prenons pas de chance et ça risque d’être vraiment le fun.
Je n’ai pas cherché beaucoup, on est allé avec dive.is, ça sortait haut sur Google et Tripadvisor disait que c’était bon. Ouais, on va avoir l’air de ça.
Si on réussi à entrer dans le dry suit bien sûr.
Étant donné qu’on nous avait dit que ce n’était pas fait pour être confortable, le look final correspond bien à l’usage du costume…
Personne n’avait vraiment l’air d’avoir du fun, mais ça allait venir.
Sauter dans de l’eau à 2-3 degrés, vaut mieux être bien au sec… du moins, le plus possible.
En tout cas, j’dis ça de même mais si on flotte autant avec un wet suit qu’avec un dry suit, je comprends que j’ai pas besoin de continuer à pratiquer la natation tant que ça pour faire un triathlon. Le plus difficile était de rester sur place, soit j’étais sur le ventre, soit sur le dos, impossible de caler en tout cas.
Belle expérience. Ce qu’on voit?
C’est limpide, ça ne pourrait être plus clair. L’eau n’est pas salée, c’est comme de l’eau en bouteille. Quand de l’eau rentre dans le tuba, on a juste à l’avaler, c’est pur!
C’est principalement des roches, de la couleur, c’est beau… Aucun poisson ici, il n’y a absolument rien à manger alors ils sont tous ailleurs. Il faisait très gris dehors, mais ça n’empêche pas d’avoir toutes ces vues…
Sarah bien à l’aise, confortable dans le dry suit.
J’ai une vidéo qui va suivre, mais je n’ai pas le temps de faire le montage.
On est aussi passé à travers un peu d’histoire islandaise à propos du site comme quoi c’était le parlement dans ce coin avant et il y avait aussi discussion des lois, mais aussi des exécutions avant, etc. etc. J’ai pas écouté très attentivement, mais je suis fait comme ça: dans les trucs en groupe j’ai toujours de la misère à me concentrer. Et quand il faut lire, vu que Sarah lit trop vite pour moi, j’ai aussi de la misère à me concentrer. Finalement, il faudrait que quelqu’un me conte l’histoire juste à moi j’imagine 🙂
C’était une belle expérience. Le moniteur a plongé plus bas juste pour nous montrer je crois. J’ai essayé, mais je n’ai pas été capable de kicker assez fort (quand je dis qu’on flotte, c’est parce qu’on flotte pour vrai). J’ai kické tellement fort que j’ai failli avoir une crampe au mollet, je me suis dit que c’était pas une bonne idée.
La compagnie était très professionnelle, je ne me suis jamais senti en danger une seconde. Certains ont eu plus froid que d’autres mais c’est très personnel la sensation de froid. Le moniteur était en t-shirt et nous on avait nos manteau, alors ça veut tout dire.
À refaire, mais en plongée idéalement……. Par contre, il faudra passer une certification…
De retour à l’auto, on fait quoi? 1h30-2h de voiture vers l’aéroport…
J’arrive au comptoir, je sonne. Personne. Mais ils sont en rénovations et peuvent ne pas entendre, bla bla bla
Je tente le cellulaire, je pense que je n’ai plus de minutes avec mon forfait.
J’utilise Skype, 9 anglais, 2 objets perdus… 5 anglais (encore). Je comprends difficilement mais on dirait que les heures d’ouvertures sont de 6h30 à 12h30 quelque chose du genre et il est environ 14h.
…
Je sonne encore… encore. Sarah me dit d’aller voir un autre gars qui s’occupe des taxes/douanes. Bon, pourquoi pas. Il me dit: oui oui, c’est 24h, faut sonner vraiment souvent et attendre.
Fiou! Finalement, oui, la fille nous donne la valise, on peut maintenant commencer notre voyage pour vrai!
Un autre 2h de route pour se rendre à Geysir, l’endroit des geysers!
En route, on arrête à un endroit sur le chemin où j’arrêtais pas de dire à Sarah: il faut venir ici éventuellement. Là ça faisait 3 fois qu’on passait devant, on s’arrête même si c’est pas prévu. C’est comme ça ici.
Kerið. C’est un cratère volcanique occupé par un lac de cratère. Le lac fait seulement 7-10 mètres de profond mais a cette couleur à cause des minéraux.
On ne voyait pas de la rue qu’il y avait quelque chose, c’est en s’arrêtant qu’on constate qu’on aurait pu manquer ça. Ça coûtait ~4$ y aller mais c’était un super beau spot.
On est dans le « cercle d’or ». Là ça commence à être touristique pas mal, mais c’est OK. C’est pas SI occupé que ça malgré le fait que c’est la saison haute.
Toujours d’aussi impressionnants dénivelés…
Et beaux panoramas.
Ici il y a 2-3 geysers, un seul est actif chaque 5-8 minutes.
En passant, l’eau qui coule d’un peu partout est à 80-100 degrés CELCIUS. Il ne faut pas y toucher sinon c’est presque automatique, on se brûle.
Il y a le plus grand d’Islande, Geysir (son nom) mais il est gêné et est actif une fois chaque plusieurs années. Pour les touristes, ce plus modeste est très bien, 5 minutes c’est OK 🙂
Un peu plus haut où personne ne va, on voit l’emplacement des geysers quand on regarde dans la direction de la carte. Ils auraient pu aussi juste mettre des pancartes devant les geysers mais bon.
J’ai voulu monter plus haut mais il y avait des barbelés… mais un escabeau. J’ai rebroussé chemin, mais j’aurais dû y aller!
J’ai compris plus tard (sur le chemin on en a vu d’autres) que c’est probablement OK de passer, probablement juste pour pas que les animaux passent. Ils doivent pas être super bons avec les escabeau.
C’était un très beau site à voir et entièrement gratuit. Tout est simple ici…
Mon souvenir préféré à date (que je n’ai pas acheté, mais bon) à cause de la pointe d’humour qui fait référence on l’espère à la chanson de Corey Hart – Sunglasses at night.
La suite du cercle d’or, ce sont les grosses chutes de Gullfoss.
Assez impressionnant, mais dans mes goûts moins que certaines choses qu’on a jamais vues comme des geysers 😉 Beau site, encore une fois entièrement gratuit sauf si on a un petit creux. On peut y manger de la souper de mouton à 17$ (pas nécessairement plus cher qu’ailleurs!) et plein d’autres affaires. Vous comprendrez que j’ai plutôt mangé mon mix de noix.
On termine la journée assez tard, avec tout ce trajet on arrive à Vík vers minuit.
Thingvellir, Aéroport, Geysir, la chute, puis Vík… Je me couche en route quand je suis trop fatigué, sinon on ne se rendrait pas en forme à destination…
Le propriétaire des chalets sur la plage de sable noir nous accueille même s’il est tard (mais il fait encore clair!), c’est un fermier qui a 250 moutons et 200-300 chèvres qui se promènent un peu partout dans les highlands.
Demain on va visiter ce qu’on aurait dû visiter aujourd’hui (la plage et d’autres choses dans les environs). On a encore du retard sur l’itinéraire, toujours environ la moitié d’une journée. Au lieu de visiter le jour de notre arrivée dans une ville, on visite le jour après notre arrivée, ça change tout…