Islande – Départ

Nous revoici encore en voyage. Cette fois-ci pour l’Islande.

Un pays de 320000 habitants environ. Un pays de vikings, où l’on croit aux elfes et où les noms ne se prononcent pas.

Comme d’habitude, je tiendrai un blogue des plus captivants question de garder ce voyage quelque part ailleurs que sur papier où il n’y est pas de toute façon et potentiellement aussi vous divertir.

Ça risque d’être très différent des autres voyages, un voyage où on aura le temps de regarder les paysages, de penser, réfléchir. Mais aussi, étant un pays où tout coûte cher, regarder nos dépenses, penser à nos dépenses, réfléchir à propos de nos dépenses… Comme d’habitude, j’ajoute mon grain de sel à mes souvenirs en couchant les mots sur clavier tard avant de me coucher après le coucher du soleil (ça fait beaucoup de « coucher »). Cette fois-ci c’est aussi différent pour ça: le soleil ne se couchera jamais vraiment, il fera clair 22-23-24h sur 24 pendant que nous y serons.

Bonne lecture!

Prêts!

Ou presque. Un peu dernière minute (ça m’arrive) je ferme ma valise avec les derniers items… On coince un peu, on pousse. La valise pèse un peu plus de 50 livres, la limite. J’enlève des choses, referme, etc.

Fermeture finale, 50 livres juste!

Le zip se coince un peu dans un coin trop comprimé.

Il débarque d’un des côtés…

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Mon père est en bas et il nous attend. Une chance, ces valises ont DEUX zips. Par contre, l’examen du zip de la valise où il a débarqué me montre que ce sera probablement son dernier voyage. Pas le temps de changer de valise, d’aller en chercher une chez ma soeur, on part. Je fit ce qui était dans ma valise dans mon sac à dos, gonflé lui aussi à bloc.

Mon père me fait remarquer qu’on devrait voyager plus léger. Difficile quand tu as un sac de couchage, un manteau et plein de vêtements pour « au cas » dont un manteau de pluie et pantalons « au cas ».

J’avais oublié un détail, les deux sacs de couchage sont dans MA valise. Ca explique pourquoi ma valise est énorme et pèse 50 livres, sans meme y avoir mis mon manteau!

Bon, coup donc. C’est comme ça.

À l’aéroport, on fait le check-in des bagages comme d’habitude dont la fameuse valise dans laquelle il n’y a pas de sac de couchage.

Kioske d’Air Canada: euh, non. Ça ne trouve pas la réservation… Allez voir le comptoir d’aide.

On fait la file pour le comptoir d’aide. C’est assez long, mais on arrive d’avance à l’aéroport justement pour ça. Je regarde sur le site (j’ai le temps), ça ne trouve pas ma réservation avec le code que je donne. Je vérifie la feuille:

Nom: April

…

Il manque un léger détail, sur mon passeport c’est April-CARON, depuis ma naissance. Semblerait que, trop confiant, j’ai oublié de vérifier le détail en réservant moi-même sur Expedia.

Vraiment une erreur d’amateur. Mon coeur bat un petit peu plus vite, moi qui essaie vraiment fort d’organiser du mieux que je peux tous les détails… Mais je me suis fait rassurer par un agent au plancher comme quoi ça arrive souvent, au pire quelques frais. Finalement, ils ont juste confirmé que j’étais bien moi-même et tout est beau, fiou!

On dîne au Archibald, c’est rendu une habitude. C’est une microbrasserie de Québec qui a ouvert une succursale à la bonne place, juste avant le vol. On arrive 3h avant mais on passe du bon temps. Je prends bien sûr une des bières qu’on ne peut acheter en épicerie et dont je savoure tous les arômes subtils et le nom chaque fois:

La tite’kriss. Délicieuse. Et qui peut dire non à une rouquine irlandaise? Je vous mets au défi.

En mangeant, Sarah me souligne qu’on devrait réserver au Blue Lagoon. C’est le célèbre SPA et station géothermale. D’après Wikipedia: ses eaux proviennent de la centrale géothermique de Svartsengi.

Je regarde en ligne. C’est déjà plein souvent dans les prochains jours…! Je me dépêche pour réserver pour demain (c’est demain qu’on veut y aller!) ça serait vraiment plate d’arriver et de ne pas pouvoir y aller parce qu’il y a trop de monde (comme ça m’est arrivé 1-2 fois au Feu Spa Mont St-Hilaire maintenant sous un autre nom).

Je me soulage donc de 90 euros pour la cause. 2 places pour 13h demain. Au moins on aura notre place.

Bon! On mange enfin tranquillement.

Ah oui, il faudrait voir c’est où le snorkeling entre les plaques tectoniques dont des amis m’ont parlé (regretté de ne pas l’avoir fait). Pour être plus cool qu’eux, on va y aller.

Merde! Je pensais pas que c’était si près de Reykjavik! Il faut y aller dans les premiers jours, ou les derniers… Plus de place pour les derniers.

…

Fiou, il reste de la place mais on a failli ne pas pouvoir. Encore une fois, on est en voyage ici probablement pas souvent, vaut mieux profiter.

On se soulage donc d’une couple de centaines de dollars de plus pour la cause. C’est pas donné l’Islande.

Je reçois la confirmation rapidement, juste avant le décollage vers Toronto (notre escale).

Je me renseigne bien avant qu’il ne faut pas qu’on sorte nos bagages à Toronto: non non non, tout est automatique, parfait, merci! Je vous fais confiance, je ne voudrais SURTOUT PAS arriver en Islande sans mes bagages! Mes premières journées deviendraient tout à coup… plus difficiles!

Toronto

Premier constat: Toronto ca sent les toasts.. Partout. Ok j’exagère. À l’aéroport, ça sent les toasts. Il faut aller au Terminal 3 (pas clair, mais c’est l’habitude) en prenant le vraiment cool train sur rails.

Je prends soin de vérifier qu’il ne faut pas débarquer nos bagages, faudrait surtout pas qu’on n’ait pas les bagages, ça compliquerait beaucoup (je radote) les déplacements.

Pour les 3 minutes, ça a valu la peine. Belle sortie, pas cher (gratuit), on en profite!

On a vu des islandais revenir avec une valise dans laquelle il y avait une autre valise, un ballon de basket (gonflé, ça a l’air que de la place ils en ont, ils ont genre 10 valises à embarquer) et pas mal d’affaires… Genre plein de barres de chocolat. D’après-moi vu le prix de leurs choses à la maison, il peuvent voyager juste pour aller payer moins cher et ils rentrent dans leur argent!

C’est le premier Viking que je rencontre…

On s’entend que le t-shirt attire l’oeil.

Dans l’avion, on est pas mal chanceux: on a trois places pour nous deux… On respire… Mais les places sont bien quand même dans Icelandair, il y a quand même beaucoup de place pour les jambes.

Dans la vie, il ne faut pas prendre pour acquis des choses. Comme le fait d’avoir un souper à bord de l’avion quand on embarque vers l’heure du souper.

…

C’est ici qu’officiellement je trace la ligne entre le contrôle de mon budget et l’anarchie.

Il y a de la pub partout pour l’Islande dans l’avion, tu peux louer ta voiture ici, tu peux booker des excursions, tout! Les agents de bords pour le duty free ont presque la peau d’ours sur les épaules pour nous en vendre.

Je pense que j’ai compris leur stratégie: ils t’affament pour ensuite avoir le contrôle sur toi. Tu  pensais avoir un lunch parce que c’est logique? Non. Paye.

On s’est gâté: une salade vegan pour moi à 18$ et des « tapas » pour Sarah à 11$.

J’ai demandé du Skyr, mais ils n’ont plus de Skyr… Là c’est la goutte qui fait déborder le yogourt… Pourtant je suis public parfait pour un yomage ou frogourt et j’ai faim!!!!!!

La salade venait en option avec du poulet, qu’ils te donnent de toute façon. J’imagine que le prix reflétait ca aussi.

Dans la boîte de la salade: encore un peu de propagande islandaise dans le couvercle. Ils sont assez fiers du pays, c’est beau à voir. Tout ça m’a donné faim. J’aurais facilement pris 2 portions, mais j’étais maintenant officiellement otage des islandais.

Ça risque de me coûter cher en voyage, je ne sais pas si vous savez mais je mange Beaucoup avec tous les entraînements que je/j’ai fais. Ceux qui me connaissent bien savent que je mange pas mal toute la journée et en bonne quantité 😉 Pour économiser, il me faudra redevenir sédentaire.

Faudrait bien que je dorme, avoir 1-2h ça serait pas mal pour conduire l’auto demain et aller au Lagon Bleu.

Islande

Déjà on peut commencer à apprécier les paysages spectaculaires, même si c’est « juste de la terre, des roches pis du gazon ».

En sortant de l’avion, c’est bizarre, on doit passer aux douanes comme si on partait. Bon, j’ai peut-être oublié comment ça fonctionne, mais je catch vite qu’on ne peut pas passer l’eau.

Tel un animal qui aperçoit le danger, je le mentionne à Sarah pour sauver notre contenant réutilisable d’une mort horrible.

Floush, l’eau dans la poubelle in extremis. Désolé concierge… Des filles se sont fait confisquer leurs 5 bouteilles de coke devant nous.

Bagages

Au carrousel 3, on cherche nos bagages. C’est souvent long.

C’est souvent long.

Ok, quand la gang de 30 étudiants de Durocher St-Lambert ont eu toutes leurs valises (sauf une, mais on est finalement plusieurs de l’avion à ne pas avoir eu nos bagages) je me suis vite fait à l’idée que:

Statistiquement… J’étais dû pour égarer mes bagages.

Mais ce qui est embêtant c’est bien sûr que nos maillots sont dedans. Le reste aussi, mais on va au Blue lagoon cet après midi et il est maintenant 8h.

*musique de mission impossible* – la suite, demain!