Ce matin, encore le soleil cuisant.
Je pense que je n’avais pas mis en ligne les photos de notre chambre à Nusa Lambongan. Mieux vaut tard que jamais! Voici la chambre, les murs sont en lattes de bois emboitées. Il n’y a aucune isolation, même qu’il y a de l’espace entre certaines lattes et on voit dehors… Il n’y a pas de moustique présentement (ou jamais) puisque ça n’a jamais été une préoccupation depuis notre arrivée! Au Québec, un p’tit trou dans le moustiquaire et c’est foutu…
Salle de bain complète, extérieure. Lorsque l’appel de la nature se présente… Les galets sont semi confortable pour les pieds nus.
Il n’y avait qu’un demi toit. Aucun signe de pluie depuis notre arrivée, alors…
Et le balcon.
J’ai bien dormi (avec l’air climatisée) mais mon rhume (qui est peut-être une grippe) rend le tout assez difficile quand même. J’ai mal à la gorge. J’espère que ce sera réglé sous peu.
Petit déjeuner comme d’habitude, des crêpes pour moi.
On règle l’addition pour la chambre, malheureusement Wira n’est pas là et c’est son ami qui a pris la relève, j’aurais voulu lui dire au revoir.
Le camion devait venir nous chercher à 11h pour le traversier (encore le fameux speedboat) à 11h30.
Il fait chaud, le soleil tappe fort.
On attend dans l’entrée, j’ai réussi à transporter nos valises dans les marches assez hautes du resort à mi chemin et me suis fait aider par la suite (en fait, pas eu trop le choix, ils ne veulent PAS qu’on fasse les choses nous-même souvent).
11h10… toujours rien, je trouve (fiou) le papier de réservation pour le retour en bateau (on avait payé l’aller-retour). En bas, c’est écrit (que je lis pour la première fois): appelez la veille pour confirmer le retour.
Merde.
Semi panique, bien que ça ne serait pas si grave, on prendrait l’autre speedboat d’après (à 16h).
J’ai tout de même fait appeler une gentille dame du resort qui parle beaucoup mieux l’Indonésien que moi. La compagnie a dit « un peu en retard, on arrive ». Bon. Je me demande bien comment on va réussir à descendre les routes du tier monde en camion et être là pour 11h30.
Un autre couple attendait AUSSI une navette pour aller prendre un bateau, mais une autre compagnie.
Finalement, un petit camion arrive tout doucement… on embarque les valises (c’est notre camion, pas celui de l’autre couple) et hop on part. Encore les chemins cahoteux, toujours pas terminé. J’ai rappelé à Sarah de ne PAS mettre de membres humains à l’extérieur du camion.
On arrive au port dans une ruelle quelconque (je n’aurais jamais trouvé moi-même) et là on sent que ça presse. On roule nos valises rapidement (pauvres roues) jusqu’au quai (ah ah ben non, il n’y en a toujours pas de quai). Il est 11h40, pas trop en retard, ça va bien.
Même scénario qu’à l’arrivée, on met nos souliers dans une boite, on embarque dans le bateau en marchant jusqu’aux genoux dans l’eau. J’avais prévu le coup cette fois-ci, j’avais transporté seulement 1 sac à dos, pas 2. Je pouvais respirer un peu plus.
La ride de bateau fut MÉMORABLE. À quelques reprises on a passé un bon 1-2 secondes dans les airs par-dessus des vagues, pour ensuite « atterrir » sur l’eau assez fort.
Une fois l’autre bord, j’avais un collant sur mon chandail (donné par la compagnie) qui m’attribuait un chauffeur. Je ne savais pas, mais c’était inclus dans le prix. Il va nous amener à Ubud sans frais (on va lui donner un pourboire). Son nom est Pastu et il est bien gentil.
C’était seulement une vingtaine de kilomètres, mais ça roulait lentement. Il nous a demandé si on voulait arrêter pour acheter des bijoux ou du café, on a dit oui au café. On s’est arrêté à un endroit touristique qui s’appelle Luwak Coffee Farm ou quelque chose du genre.
On apprend sur place que c’est le (ou un) des cafés les plus chers au monde. C’est un animal, une civette asiatique (luwak) qui mange les cerises du cafetier, digère la pulpe mais pas les grains qui se retrouvent dans ses excréments. Les sucs gastriques font subir une transformation bénéfique aux arômes des grains de café. Les grains sont bien sûr lavés etc. etc. Le café peut valoir parfois 1000$ le kilo.
Bon. Ici on pouvait boire une tasse à 5$. La même tasse (de ce que j’ai lu) en Australie coûte 50$. Je me suis dit que j’allais l’essayer. C’est effectivement un excellent café. Goût fort/prononcé comme l’espresso, mais pas amer du tout.
On était avec un couple très sympathique de californiens à leur lune de miel.
Il y avait (en cage) de grosses chauves-souris. C’est vraiment pour les touristes car en captivité je suis pas sûr qu’elles aimaient bien ça, mais bon. On saura jamais l’histoire au complet. Une des deux avait un gros trou dans une aile, peut-être qu’elle est mieux ici, ça vole beaucoup moins bien.
Lire un peu plus sur Wikipedia…
De ce que j’ai lu, c’est un peu controversé tout ça parce qu’avec toute chose qui devient populaire mais qui est rare, il y a de l’abus, de l’exploitation, etc.
En route finalement vers notre nouvelle demeure sur la rue Jalan Sriwedari, c’est une rue perpendiculaire à la rue principale super commerciale.
Le prix de 19$ la nuit (déjeuner inclus) dans un endroit aussi touristique me fait peur, mais Tripadvisor nous a dit que c’était vraiment une place intéressante… On arrive sur place, c’est un endroit où il y a plusieurs maisons dans un genre de jardin intérieur. C’est fait comme ça ici. Donc sur place, plusieurs vieilles maisons, un genre d’endroit où prier, bref ça semble assez typique de la place.
La maison où on est à une petite entrée, une grande chambre avec un très mauvais éclairage (à 19$ on peut pas trop se plaindre), une salle de bain immense avec un trône (vraiment) et une petite cuisine avec un couteau au cas où quelqu’un entrait dans la maison sans y être invité… Mais non, je blague. On se sent vraiment à la maison, l’accueil très simple et chaleureux de la dame propriétaire est vraiment sympathique.
Cette fois-ci pas d’air climatisée, mais il parait qu’on n’en a pas besoin. Il y a un bon ventilateur au plafond relativement silencieux et puissant, ça fait l’affaire.
Ubud me semble pour l’instant TRÈS touristique (et on est hors saison). J’ose même pas imaginer pendant la saison touristique. Ce serait… difficile pour moi d’y être. C’est très bruyant, on a pris une marche et j’avais de la difficulté à respirer (ma grippe n’aidant pas) et une intolérance face au bruit. C’est un flot constant de motos, scooters, autant par les locaux que les touristes.
Des offrandes sur la selle d’un vélo… Pour pas pogner de flat? Pour dire merci au dieu Becyk?
Des chiens qui ont l’air de manger à leur faim et qui relaxent…
Vu qu’il y a des offrandes partout, ils devraient peut-être aller manger les mentos, ça serait au moins ça…
On retrouve ça à peu près chaque 5 mètres dans les rues. Ça finit par être piétiné (sans faire exprès) par les passants ou les autos mais ils viennent toujours en poser. Ça semble faire partie des choses qu’ils font, un peu comme arroser les plantes, ils déposent des offrandes.
Ce sont de petits paniers en feuilles de palmiers qui contiennent des fleurs, des biscuits, des grains de riz, des cigarettes, de l’encens, des mentos. Les petits paniers sont des fois fabriqués par les familles, sinon achetés sur la rue. C’est un rituel religieux important principalement effectué par les femmes. On retrouve ça partout partout partout sur Bali.
Pourquoi pas une clémentine?
On est allé diner dans un endroit bien sympathique un peu en retrait avec beaucoup de végétation. Quand je dis en retrait, c’est que la terrasse allait assez vers l’arrière qu’on entendait beaucoup moins la rue, ça faisait bien plaisir à mes oreilles.
Bintang, la bière locale qui ne goûte pas grand chose.
C’est vraiment facile de manger végétarien, on cherche à peine et plein d’options s’offrent à moi!
En se promenant, j’ai croisé un refuge pour chiens. D’après leur site web ils ont présentement ~200-300 chiens sur place qu’ils tentent de faire adopter. Je vais aller le visiter pour en parler à maman.
Des festivités sur la « main ».
Puis quelques photos de ce que j’ai pu voir sur cette même rue principale ou dans les environs.
Scooters, pollution sonore, visuelle et atmosphérique. Il y a comme un petit voile… Oui le soleil, mais au nombre de scooters (j’en ai parlé?) c’est sûr que ça n’aide pas.
On voit ces constructions à tous les 20-30 mètres. Notre hébergement courant est dans un truc similaire.
Des touristes en gougounes, partout!
Ganesh est le dieu qui supprime les obstacles. Il est aussi le dieu de la sagesse, de l’intelligence, de l’éducation et de la prudence, le patron des écoles et des travailleurs du savoir. Reconnaissable à sa tête d’éléphant, il est sans doute le dieu le plus vénéré en Inde et son aura touche même tout le sous-continent indien et l’Asie en général.
Petite ruelle vraiment étroite et entre deux rues pas trop utiles. Ne vous inquiétez pas, les scooters l’empruntent quand même.
Des milliers de dalles avec des messages d’un peu tout le monde, des messages commerciaux, des dessins, etc.
Puis, ces gars qui ont poussé le camion pour le faire repartir. Ils m’ont bien fait rire!
C’était à peu près au même endroit qu’ici. Toujours bien beau, mais rue (principale) étroite, des scooters partout, et même si un gros arbre nous protégeait du soleil, on n’était pas vraiment protégé. Je pense que les scooters faisaient plus d’ombre.
Et finalement, une autre petite fille à scooter que je trouvais jolie et un autre chien qui relaxe.
Difficile de savoir si les chiens sont malheureux, il y en a pas mal ici (et on est en pleine ville) mais ils se promènent, dorment un peu partout… J’en ai vu un avec un collier. Mais s’il y a un refuge, c’est qu’un peu comme nous il y a des gens qui les battent ou des gens qui n’en veulent plus et c’est bien triste.
Donc c’est notre première journée/soirée à Ubud. J’ai chaud, je ne fais pas de fièvre pour l’instant mais peut-être que j’en ai fait plus tôt. Si j’en fait ce soir ce sera « saturday night fever » mais sans le party et la toune, je me sens vraiment pas très bien. J’essaie de me reposer mais c’est pas facile de se sentir bien, il fait toujours très chaud. Je ne pense pas que ce soit seulement un rhume, ce serait plutôt une grippe.
Je prends des Advils plus que j’en ai pris dans les 3 dernières années, peut-être que ça va aider.
Demain, on visite la « monkey forest » et j’imagine se promener un peu, des trucs léger pour que je me repose un peu.
Commentaires
Une réponse à “Indonésie – Jour 6 – Vers Ubud”
Tout ça est Fantasio!