Indonésie – Jour 4 – Vers Nusa Lembongan

Le bord de la plage n’est pas trop loin et je me suis dit qu’un petit jogging me ferait du bien, j’ai donc quitté tôt (6h? 6h30?) Pas facile, les gens font le ménage du trottoir (devant les boutiques), les scooters sont stationnés un peu partout, je dois faire preuve d’adresse en courant principalement sur le trottoir pour rester en vie. Je me suis rendu sur la plage en trouvant une ouverture quelque part et je suis allé jusqu’au bout vers le nord.

J’ai rencontré beaucoup d’indonésiens qui faisaient de l’exercice, principalement pieds nus, pour garder la forme. D’après-moi ça doit être un rituel du matin. Certains bavardaient en groupe, etc.

Au bout de la plage, je suis arrivé à un endroit où il y avait un bâtiment à l’architecture spéciale, encore avec une croix gammée.

Wikipédia: Pour les hindous il symbolise, parmi d’autres sens, le dieu Ganesh qui est fort populaire, c’est toujours un symbole omniprésent chez les bouddhistes.

Bon.

La route que j’ai suivie qui avait des bouts avec des magasins pour les touristes.

Une chance que j’avais apporté de l’argent, jai pu acheter une bouteille d’eau en chemin au retour pour 40 sous, sinon je sais pas si j’aurais survécu (aussi bien). Retour à la villa, 13.5km au total, je suis trempé, détrempé, retrempé.

En arrivant à la villa où Sarah m’attendait, on part vers Hardy’s pour acheter quelques souvenirs, retirer de l’argent (toujours pas pu avec ma carte débit). Un petit arrêt à l’épicerie et on retourne pour attendre notre lift.

Ah, avant, j’avais pris ceci en photo, pour mes amis de vélo… Ingénierie douteuse… Confort: nul même sans l’essayer!

Et en cas de feu, on utilise l’eau de la piscine… hmm.

Donc, notre lift pour aller au quai, pour aller à Nusa Lambongan:

À l’heure, bien sympathique, c’est tellement facile se promener ici, tout le monde veut nous faire des lifts!

On arrive sur la promenade près du quai.

Ah ah ce serait bien trop facile.

Quel quai?

Il n’y a pas de quai.

Sarah avait lu pas trop longtemps avant que… on allait probablement avoir à enlever nos souliers afin d’aller dans le bateau. Ça explique le « pas de quai ». Donc, hmm. Le gars a l’air de tirer une corde afin d’amarrer, c’est un peu spécial.

Donc, après (tout le monde) avoir mis nos souliers dans une boite afin de les garder bien au sec (donc, ils étaient mouillés quand on les a eu après), on embarque. Le confort était… discutable.

On avait lu de voyager léger particulièrement pour aller sur Nusa Lembongan (l’île où on va). Malheureusement, on a lu ce passage après notre départ de Montréal. Je pense que les gars n’ont pas trop aimé le poids de la valise de Sarah…

Sur le bateau, ce qui est rassurant, ce sont les inscriptions « insurance » et les gilets de sauvetage.

Je fais plus confiance aux gilets qu’au mot « insurance ». J’avais déjà lu qu’il fallait faire attention à certaines compagnies moins chères où on payait moins mais qu’on pouvait payer de sa vie…

Voici l’espace que j’avais pour respirer. D’après-moi ils ont pris des consultant de compagnie aérienne pour planifier l’espace.

C’est un speedboat hein. Comme dans bateau et vitesse. 3 moteurs. Ça tire en tabarslack. Comme dirait Amélie: sa-kidou. Le mal de coeur, aie aie aie. C’est comme des montagnes russes et « saute-mouton » au vieux-port ensemble. J’aurais pas pu vomir de toute façon, j’étais ben trop coincé.

Arrivé sur l’île, une belle route nous attendait jusqu’à la route principale. On a roulé les valises comme on a pu. Encore une fois, un chauffeur allait nous amener directement à l’hôtel, quel service!

Une fois dans le « camion de l’enfer », attache ta tuque, on part. Ça brasse un peu.

J’ai tout sur vidéo mais c’est impossible pour moi de l’envoyer présentement, alors ce sera probablement dans les « annexes » post-retour.

Comme d’habitude, des enfants font du scooters, 1-2-3 ensemble.

Les routes se faisaient de plus en plus laides.

Quelques commotions cérébrales plus tard et membres en moins (si on avait laissé nos bras dépasser en dehors du véhicule, on n’en aurait tout simplement plus), on dépose un couple à une « guest house » qui semblait très belle:

Hmmm… Pourquoi on n’a pas réservé là?

D’autres jeunes filles qui me font des sourires… Ça doit être mon sourire contagieux:

Une jeep! Pas mal, elle contient pas mal plus qu’au Québec.

Encore une fois, mon charme fou…

On arrive finalement à notre hôtel… (ah j’ai tellement hâte que vous voyez la vidéo, la route était vraiment mémorable) on a une superbe vue sur l’eau, piscine, chaises longues, wow!

On est accueilli par Wira (qui peut aussi s’appeler Wayan), le super hôte de cet endroit qui s’appelle Poh Manis. C’est le resort de son frère. J’avais lu à propos de Wira et de son service exemplaire sur Tripadvisor. Dès notre arrivée, lui et son staff transportent nos bagages louuuuurds:

Je sais pas comment il a transporté ça.

On avait payé pour une chambre « sea view ». On descend les marches, tout souriant, Wira monte les marches de notre superbe chambre avec vue sur la mer – le levé de soleil est débile, vous allez adorer – monte les marches lentement – la valise est lourde – ouvre la porte de la … merde!

…

Je comprends qu’il y a déjà quelqu’un dans la chambre.

Finalement, on nous donne une chambre avec vue sur « rien », puisque son frère a donné la chambre à quelqu’un d’autre. Bon, pas la fin du monde.

Vite, on meurt de faim, on s’attable et je commande n’importe quoi sur le menu qui dit « indonésien » et « végétarien ». C’était pas mal bon, mais pas mal épicé. Pas mal, pas mal épicé.

On s’allonge, moi je suis crevé. La course du matin, je sais pas… Ça m’a mis à terre + le décalage. Finalement c’est probablement plus le décalage que d’autre chose. Ahhhh qu’on est bien. Mais pas trop de vent même si on est haut et il devait faire 40 degrés.

Je m’endors rapidement, puis finalement on s’est couché pas trop tard parce que j’arrive plus à garder les yeux ouverts. Ah et mon corps a finalement fait un « shutdown complet » ou un « crash » tout simplement. Et je commence à avoir mal à la gorge, c’est mauvais signe…