Attention: aujourd’hui, c’est le spécial « photographie animalière ». Comme tous les jours, mais en pire… Vous savez comment j’aime les animaux, j’aime aussi les photographier!
Très bien dormi, le coq a chanté en suivant les autres coqs à 4h34. Selon d’autres et Christian, avant ça..!
Renée-Jeanne fait dire que finalement son réveil accidentel de 3h45 était pas si pire.
Maman est allée aux toilettes 2 fois pendant la nuit, chaque fois le chien jappait et la suivait. Et vu que c’est pas un petit chien, ben ça jappe fort.
Déjeuner, très bien encore. Omelette aux légumes, du gros pain, confitures, etc.
Les monsieurs chevaux s’en vont, ils étaient là pour urgences et transporter notre stock avec les chevaux dans les montées. Les chefs aussi marchaient pendant la grosse montée, ils ont fait des journées de fou.
On a donné un bon tip aux deux gars (le père et son fils), ils étaient ultra professionnels.
On prend la photo de groupe, je vais m’ennuyer de tout ce bon monde.
J’essaie de me souvenir des noms… David, son père je ne me souviens plus… Complètement à droite Juana La Cubana (surnom j’imagine!) l’assitante cook, en bas au milieu Edwin puis le cuisinier Jorge.
On part à 7h50 pour la marche, prévision de marche: 6h. Tout le monde est en forme comme vous pouvez voir.
Vers 9h30 on est arrêté pour un petit lunch (fruits de la passion) et inca kola.
On a jasé avec des français bien gentils en route, maman nourrissait tous les chiens comme d’habitude (photo du haut).
Finalement on est arrivé à 12h30 à l’endroit pour dîner, soit 5h20 de marche.
En route on a vu des arbres à oranges, avocats et café. Végétation verte, température agréable et humide, c’est la jungle ici. Manches courtes et chasse moustique. Ça ressemble un peu à certains endroits du Québec côté végétation, bon… pas tout le temps, mais disons aussi vert.
On a longé la rivière tout le long et c’était très agréable. C’était pas mal plat tout le temps, des fois ça descendait pas mal à pic.
À un endroit on a rencontré des travailleurs qui venaient travailler pour réparer le chemin qui était brisé probablement par des éboulements/coulées.
Mes mollets sont : ouf. Quand ça monte plus d’un certain nombre de degrés, ça tire fort fort..! Jamais en mode relaxation. C’est l’accumulation.
On est arrivé à « La Playa », qui n’est pas tout à fait la plage, mais c’est très le fun et accueillant. Plein d’animaux.
Ah oui, il a plu 1h sur la fin du parcours. Une chance, c’est la saison sèche. Ils ont monté les tentes déjà, bonne chose.
On mange le lunch, galettes de poulet, tranches de patates frites, soupe aux nouilles, salade d’algues et légumes, quinoa aux légumes. Les lentilles c’était peut-être le soir finalement… On s’obstinera pas pour quelques photos désordonnées…
Délicieux.
Christian a fait lécher son assiette à un chat, qui l’a tout de suite adopté. Mais fallait pas que Jorge nous voit, parce que tsé… lui faire à manger pour les chats…
Surprise agréable, la meilleure du trek: un siège pour la toilette.
Je crois rêver.
…
On arrivait tôt cette journée-là, il était genre 13h. Maman dit : bon, on va prendre une marche?
On est revenu vers le début du village, cochons, poules, dindes, chiens, canards, chats, canetons, assez varié. On a marché environ 2km total. Le cochon était ben drôle, il se grattait contre le poteau…
On a sauté un petit mur pour aller vers le terrain de soccer, puis vers l’école. Des étudiants me disent allo, puis si je vais bien, ¿qué tal gringo?, etc.
Mais ils riaient alors finalement peut-être que le gringo les fait rire tout simplement.
On est arrêté dans un magasin… Pour voir s’ils ont de la crème glacée…
Finalement ce qu’ils ont mangé c’était des genres de cubes de crème glacée saveur vanille et carton. Cette photo résume entièrement la déception… L’expression faciale de Christian veut tout dire.
Renée-Jeanne a montré des photos aux enfants où on reste et chaque fois qu’ils voyaient Christian ils disaient : gringo! C’est pour « un blanc qui vient d’ailleurs ».
Grosse pluie. Forte. Mon poncho est un peu déchiré. Saison sèche hein, faut pas oublier.
On se fait faire une démonstration sur comment torréfier le café à la main et tout, très intéressant… Dans le feu et tout dans un petit truc en argile. Puis on goûte, c’était très très bon, j’adore le café fort. La fille était super gentille, c’est elle qui tient le camping où on est.
Des enfants jouent avec des sacs de plastiques dans la pluie. Au Québec on aurait appelé la DPJ et les parents iraient en prison, les enfants peuvent s’étouffer…! Mais ils avaient du fun on dirait!!! Allez, rentre dans le sac que je te kick dessus! (ils étaient trois dans le gros sac à un moment).
Il ne pleut plus après un petit bout.
Un chat se réchauffe sur les briques encore chaudes du foyer qui a été utilisé pour faire torréfier le café.
Le chef, le guide et le guide de la même compagnie mais de l’autre groupe partageaient une grosse bière dans le même verre, je pense qu’il commençaient à être un peu réchauffés eu aussi.
Tout d’un coup, la tenancière du camping (on s’entend, camping étant un endroit plat pour mettre quelques tentes) et du magasin vient chercher sa plus grande fille en courant et quitte. On s’informe de l’urgence, une vache enceinte est tombée dans la rivière en tombant d’une falaise. Une partie du village allait au secours, on n’aura jamais de nouvelles sur ce qui s’est passé et comment ça s’est terminé, mais probablement qu’elle a aboutie en bas du précipice.
Avant le souper, pour nous mettre en appétit, le guide nous dit qu’il a une surprise pour nous. Il me dit : « tu te souviens ce que tu m’as dit l’autre jour ? »
« Pas vraiment », dis-je.
« Tu sais, c’est vraiment le fun que vous preniez le temps de vivre une aventure comme ça en famille et je trouve ça très important. » (bon, c’était plutôt dit en anglais).
Son expression faciale avait changée… Soit c’était des paroles d’ivrogne (mais avec une bière ça m’étonnerait), soit il était très sincère et touché par la situation (je vote pour l’hypothèse 2).
Finalement, le chef avait cuisiné un gâteau de fête pour les 60 ans de ma mère… Et il était très très bon, un gâteau à l’orange. On se demande comment il a fait ça ici. Beau moment émouvant. Quelle attention! Non mais c’est fort quand même. On a tous été très impressionnés par la gentillesse des gens et tout ce qu’ils ont fait pour nous. C’était un des temps forts du trek. J’en reviens encore pas.
Ma mère arrêtait pas de me dire: « Non mais… ils ont pas fait ça pour moi là… demande-lui là… c’est pas pour mes 60 ans qu’il a fait ça ».
Ben….. oui maman…
On a mangé ça avant le souper et on en a donné aux enfants. En tout cas, la petite avait l’air contente… 🙂
Ce fut encore un festin ce soir, même visuellement. Crème de légumes, spaghettis, tortue avec des brochettes (présentation), des patates farcies aux œufs. Dessert, pêche dans son sirop.
Et on a eu la visite d’une pas pire grosse bibitte… Eddy nous dit: « Hey, c’est mon voisin! »
On avait tous apporté pas mal de barres et autres choses pour « pendant le trek » pensant qu’on allait mal manger. Chaque jour on s’est dit : « ah, ben… On garde ça pour le trek ».
Demain c’est la dernière journée de trek et on n’y a pas encore touché finalement.
Très privilégiés d’être ici, c’est vraiment toute une belle expérience.
Eddy me dit: « Bon, ok… demain là… dis à ta famille qu’on va se lever ben ben tôt. Demain, il faut pas qu’il fasse trop chaud sinon ça va être vraiment pénible ».
Moi: « Quelle heure? »
Eddy: « Il faudrait avoir mangé et être en route pour 4h50 »
Moi: « Ok. »
Eddy: « Tu te souviens de la grosse journée? La deuxième? Ça monte encore plus raide. »
Je l’ai mentionné rapidement à mes compagnons de voyage, mais je ne voulais pas non plus leur faire peur, alors j’ai gardé ça « soft ». On a regardé la carte du trajet, on va soit à Santa Teresa ou soit on fait une montée de 800m. J’imagine qu’Eddy nous trouve en forme et on fait la montée.
Donc on se lève à 3h45 pour une pas pire journée… 3h de montée, 2h de descente. Après on a le choix de soit prendre le train à 15h, ou 2h de marche sur le plat.